On ne badine pas avec l'amour, Musset

                                                                               LA DISSERTATION

INTRO :

-Amorce qui permet d’introduire le sujet, cela peut-être une citation en rapport avec l’étude ou une définition (roman, personnage, poésie lyrique.)

-Citation tiré du sujet.

-La problémratique

-Le plan : les grandes parties

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DEVELOPPEMENT

-Une sous partie : une idée directrice introduite par un connecteur puis du développement de cet argument et un exemple. Classer les arguments par ordre d’importance

-Citation entre guillemets et commenter un procéder littéraire

Plan dialectique : thèse : point de vue défendu >antithèse : montre les limites (néanmoins, cependant >synthèse : on ouvre la réflexion ; cette partie est facultative.

Plan thématique : reformulation de la thèse du sujet et dire la liste de tous les arguments qui justifie le point de vue du sujet puis les classer par thème.

CONCLUSION

-Réponse à la problématique

-faire les cas des sous parties pour synthétiser le développement détaillé.

-ouverture vers de nouvelles pistes de réflexions.

                                                                                     COURS  

Badiner : folâtrer, s’amuser, se livrer à des jeux puérils ou Galand.

Badiner avec : prendre à la légère/plaisanter

Phrase qui relève du genre du proverbe : (on ou il faut) défense négative

Le proverbe> romantisme> s’attache à la comédie (vise à châtier les défauts par le rire)

Proverbe : piécette improvisée, joué au salon mondain >ça se développe en genre littéraire par Carmontelle 19ème siècle

Repris par Alfred de Vigny et Théodore Leclerc

3 actes : tragique et comique

Le chœur : source antique

Perdican : noblesse /parle du passé à Rosette (acte 1 scène 4)

Camille : pieuse (acte 2 scène 4) /avoue son amour envers Perdican (acte 3 scène 8)

Rosette : paysanne/même nourrisse/personne fantoche (peu d’influence)

Maitre Blazius : caricature savoir (acte 1 scène 2)

Le baron : noble/se lamente/caricature du pouvoir

Dame pluche : acariâtre (D'un caractère désagréable, difficile) /caricature de la vertu

Citation :

-Mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. (Acte 2 scène 5)

-On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux; mais on aime.(acte 2 scène 5)

-Je veux aimer, mais je ne veux pas souffrir ; je veux aimer d'un amour éternel, et faire des serments qui ne se violent pas. (Acte 2 scène 5)

-L'homme n'est-il donc né que pour un coin de terre, pour y bâtir son nid et pour y vivre un jour ? (Acte 1 scène 4)

-Vous souriez quand on vous parle de femmes désolées ; vous ne croyez pas qu'on puisse mourir d'amour, vous qui vivez et qui avez aimé. (Acte 2 scène 5)

-Vous avez pleuré des larmes de joie et des larmes de désespoir ; mais vous saviez que l'eau des sources est plus constante que vos larmes, et qu'elle serait toujours là pour laver vos paupières gonflées. (Acte 2 scène 5)

-Trop de pudeur est sans doute un défaut ; mais le mariage lève bien des scrupules. (Acte 1 scène 2)

-Est-ce donc une monnaie que votre amour, pour qu'il puisse passer ainsi de mains en mains jusqu'à la mort ? Non, ce n'est pas même une monnaie ; car la plus mince pièce d'or vaut mieux que vous, et dans quelques mains qu'elle passe elle garde son effigie. (Acte 2 scène 5)

-Vous avez pleuré des larmes de joie et des larmes de désespoir. (Acte 2 scène 5)

-L'amitié ni l'amour ne doivent recevoir que ce qu'ils peuvent rendre. (Acte 1 scène 2)

-L'amour peut voler un baiser, mais non pas l’amitié. (Acte 1 scène 2)

-Un compliment vaut un baiser. (Acte 1 scène 2)

-Orgueil, le plus fatal des conseillers humains, qu'es-tu venu faire entre cette fille et moi?(acte 3 scène 8)

-Le monde n'est qu'un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange. (Acte 2 scène 5)

Le proverbe :

Le proverbe est un genre théâtral répandu aux xviiie et xixe siècles, dont les exemples les plus connus sont constitués par une série de pièces de théâtre écrites par Alfred de Musset et faisant partie de son Spectacle dans un fauteuil. Leur titre correspond donc à un proverbe, généralement imaginé par son auteur, que la pièce illustre.

Le Proverbe est un genre dramatique mondain et mineur basé sur une intrigue sentimentale légère1 mais Musset l'oriente parfois vers le drame comme dans On ne badine pas avec l'amour.

À l'origine, le proverbe est plutôt un amusement qu'un genre littéraire : une société élégante et désœuvrée se réunit dans un château. Un des possibles divertissements c'était d'improviser quelques scènes sur un léger canevas, et cette petite pièce devait, en guise de moralité, justifier un proverbe que l'on ne donnait pas à l'avance au spectateur.

Les premiers éclats du genre furent dus à Charles Collé, qui subit, cependant, la concurrence de Carmontelle.

Les proverbes de Musset sont les pièces suivantes :

• On ne badine pas avec l'amour, 1834
• Il ne faut jurer de rien, 1836
• Faire sans dire, 1836
• Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée, 1845
• On ne saurait penser à tout, 1849
• L'Âne et le Ruisseau, 1855

Séance on ne badine pas avec l’amour :

 Théâtre : Le mot grec théâtron, signifie "regarder" : c'est la passion du voyeur, le désir de voir et d'observer nos semblables qui nous fait aller au théâtre.

C’est un monde de conventions qui se résume par l'expression d'illusion théâtrale : les comédiens font comme si ce qui leur arrive était vrai, et comme s'il n'y avait pas de public (pour le théâtre classique) ; le public, lui, fait comme si ce qu'il voit était vrai. Tout va être faux et pourtant, on arrive à y croire.

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