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On Ne Badine Pas Avec L'amour (acte 3 Scène 8)

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Par   •  15 Mars 2015  •  1 219 Mots (5 Pages)  •  10 094 Vues

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→ On ne badine pas avec l’amour de Musset – Acte 3 scène 8

Introduction

L’auteur : -écrivain romantique du XIXème siècle

- admit dans le cercle des romantiques (le cénacle) à partir de 1828

- échec théâtral en 1830 → décide ne plus mettre en scène ses pièces

- années de succès : 1832-1837.

- Œuvres les plus célèbres : On ne badine pas avec l’amour, Lorenzaccio, Fantasio ou les caprices de Marianne

- 1852 : élu à l’académie française

Elément sur la pièce : - pièce du proverbe (le titre de la pièce correspond à un proverbe imaginé par l’auteur et que la pièce illustre)

- dernière scène de la pièce → Scène de dénouement

- 3 personnages : Perdican, Camille et Rosette

- Ils sont dans un oratoire : lieu sacré qui annonce la solennité de cette scène, lieu de la parole sincère, le cœur parle.

- Passage commence après les deux monologues de Perdican (à l’orgueil) et Camille (à Dieu), le dialogue commence entre eux

- Scène en deux parties : 1ere partie → Camille et Perdican s’avouent enfin leur amour après avoir badiné avec (dénouement de comédie)

2eme partie → coup de théâtre, mort de Rosette, séparation définitive des amoureux (dénouement tragique)

Plan : - Structure de la scène : entre rapprochement et séparation

- Le dénouement du drame romantique

I- Un rapprochement amoureux

→ Le rapprochement

•Utilisation du pronom personnel « nous » → insiste sur l’union des amoureux, unis dans un même pronom. Reprise du « nous » par « nous nous aimons » ; effet d’echo nous nous aimons

•Les didascalies : Rapprochement progressif : « il la prend dans ses bras », « il l’embrasse » → rapprochement physique

• Perdican parle plus que Camille, il fait une longue tirade.

• Camille finit et clôt la scène → lieu sacré et attaché à Camille

• Camille parle moins que Perdican, elle résiste au début à cet amour mais finit par l’accepter avec le « tu » et le « je » → « tu es à moi » → union des 2 personnages

• Enchainement des répliques → Répétition sur le mot au début « nous nous aimons »

→ Le langage romantique

• Expression de l’amour sincère. L’amour pour Dieu, l’amour terrestre, le mysticisme et la nature se rejoignent.

•Expression de l’émotion : - intensifs « si »

- exclamations et anaphore « quel » repris par « lequel »

- beaucoup de questions « quel songe avons-nous fait Camille ? »

- Camille utilise des phrases impératives et déclaratives, plus modérée dans ses émotions

→ Apostrophe à un Dieu protecteur

• 1ere tirade, Perdican résume leur situation amoureuse → présence de Dieu dans la tirade de Perdican avec le « tu ». Dieu leur a donné la possibilité de s’aimer « tu nous l’avais donné » Perdican montre que l’amour terrestre mène à Dieu « sentier qui nous amenait l’un vers l’autre. Route de Dieu et route vers l’amour se confondent → Réconciliation entre les 2. Evocation d’un Dieu protecteur qui ouvre le chemin vers l’amour terrestre.

• Evoque les erreurs du passé et de leur amour. Il entame et clôt sa tirade par « insensés que nous sommes, nous nous aimons » → ils sont allés contre l’amour. Evocation du bonheur. Lyrisme de l’amour avec des métaphores lyriques « le bonheur est une perle si rare » soulignée par l’intensif « si ».

Image de la vie comparé à un océan « cet océan d’ici bas ». Hyperbole « inestimable joyau », « profondeur de l’abime » → on peut s’y perdre. Opposition entre océan et terre. « La route céleste » et « vert sentier » → route du bonheur, chemin qu’ils n’ont pas su prendre à cause de leur vanité, de leur colère. Répétition de « si » → rythme ternaire

Paysage évoquant paradis s’oppose au

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