On Ne Badine Pas Avec L'amour

Résumé "On ne badine pas avec l'amour" de Alfred Musset

Personnages :
Le baron
Perdican, son fils.
Maître Blazius, gouverneur de Perdican.
Maître Bridaine, curé.
Camille, nièce du Baron
Dame Pluche, sa gouvernante.
Rosette, sœur de lait de Camille.
Le chœur de paysans.

Acte I

Sc2.Le chœur ouvre la pièce d’une façon comique, en décrivant Maître Blazius (arrive sur une mule… c’est un poivreau) tout à fait ridicule. Celui-ci vient donner des nouvelles de Perdican. Perdican revient de Paris aujourd’hui, le jeune l’impressionne par son savoir.
C’est au tour de dame Pluche de faire son entrée, tout aussi ridicule (sur un âne, sale, la robe retroussée jusqu’aux jarretières). Elle annonce que Camille, nièce du Baron arrive aujourd’hui au château sur l’ordre de monseigneur) . Elle décrit Camille comme l’incarnation de la pureté.

Sc2. Le baron avoue à maître Bridaine ses espoirs : Marier son fils et sa nièce. Il semble évoquer la raison : Leur éducation lui coûte 6000 écus. (A noter qu’ils sont donc de la même famille. D’ailleurs, Bridaine ne manque pas de le rappeler et d’ajouter qu’il faudra une dérogation.) Mais le baron a tout prévu !
La deuxième raison de ce mariage est que le baron se sent seul du fait qu’il ait été nommé receveur par le roi. Il passe la majeure partie de son temps, solitaire dans son château.
On apprend que le baron a véritablement tout manigancé pour la naissance d’un amour. Il a prévu le fait que les enfants arrivent en même temps, par quelle porte ils passeront…
Justement, ils entrent chacun de leur côté, en même temps ; Se salue. Perdican la complimente, elle semble récalcitrante.
Perdican semble avoir bien de la connaissance mais garde une charmante simplicité. Quant à Camille, son passé de couvent se fait sentir, le champ sémantique de la religion la caractérise.

Sc3.Le chœur a une fonction purement comique ici. Il décrit maître Bridaine et maître Blazius. Le chœur décrit une situation de conflit entre de gros gloutons, gourmets, et prêtres, et ignorants. Il décrit ces personnages lors du repas aux côtés du baron, de Perdican, Camille, Dame Pluche…
Discussion de Camille seule avec Perdican dans le jardin. Failure… Perdican, attendri par les souvenirs d’enfance lui propose de les revivre (le bateau, la promenade…) Elle refuse. Elle refuse tout, elle semble caractérisée par l’ennui. Perdican la plaint.
Intéressante intervention de Dame Pluche parlant avec le Baron qui désespère. Elle fait une petite leçon de morale au baron, elle justifie Camille (une femme qui se respecte ne monte pas sur un bateau, ne tient pas un gouvernail, ne fait pas ceci, ne fait pas cela.)

Sc4. Passage émouvant (ou niais) de Perdican qui retrouve sa contrée natale, il revoit le village, le chœur qui l’a vu naître et grandir et partir. Il revoit Rosette, la sœur de lait de Camille, lui fait compliment de sa beauté. Il a un ton d’amitié, voire fraternel avec elle, il l’invite à souper au château.

Sc5. Effet comique entre Blazius et le baron, Blazius accuse l’ivrognerie de Bridaine. C’est pourtant celle de Blazius que le baron remarque.
Bridaine vient au baron, ce qui termine l’acte sur un bilan comique. Perdican qui est docteur est dans le village entouré de garnements, une paysanne sous le bras, Bridaine et Blazius : de beaux sacs à vin.

Acte II

Sc1 Perdican avoue à Blazius qu’il ne demande pas mieux que d’être mariée à Camille. Camille entre, le gros sort. Camille est, tout comme lui, au courant des projets du baron, elle s’y oppose et veut entrer demain au couvent. Perdican ne la contredit point et veut se contenter d’une amitié. Il sort.
Elle confie à Dame plus un billet que cette dernière (outrée) doit remettre à Perdican.

Sc2. Monologue de Bridaine qui se plaint d’un air tragique de Blazius, il craint de perdre sa place douillette et grassouillette près du baron, et surtout, de la table abondante du baron. Pauvre Bridaine !

Sc3 (Rosette et Perdican).
Rosette affirme qu’elle n’est point une femme d’esprit, mais une simple fille de campagne. Perdican lui compte que le mariage est manqué, il ne cesse de l’embrasser, de la flatter. Sincère ? La scène se termine sur une larme de Rosette.

Sc4

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