Musset, On Ne Badine Pas Avec L'amour (1834)
Mémoires Gratuits : Musset, On Ne Badine Pas Avec L'amour (1834). Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar dissertation • 19 Mars 2012 • 3 383 Mots (14 Pages) • 3 259 Vues
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MUSSET, On ne badine pas avec l’amour (1834)
On ne badine pas avec l’amour fut publiée dans la revue des Deux Mondes en 1834, mais
représenté en 1861 à la Comédie Française après la mort de Musset. Cette pièce fut
composée à l’époque du voyage en Italie avec George Sand, juste avant leur rupture. Ce
drame romantique est l’une des œuvres l’est plus connues d’Alfred de Musset. Elle se
compose de trois actes et appartient au genre du proverbe dramatique. La présence d’un
chœur fait pencher la pièce vers le genre noble qui s’accommode mal avec le caractère
général de la pièce : On ne badine pas avec l’amour est une comédie en prose qui finit mal.
I. RESUME
ACTE I
ACTE II
ACTE III
II. LES PERSONNAGES
CAMILLE
PERDICAN
ROSETTE
LES FANTOCHES
LOUISE
LE CHŒUR DES PAYSANS
III. LA PIECE© Fichesdelecture.com – Tous droits réservés – http://www.fichesdelecture.com
I. RESUME
ACTE I
Des paysans, en chœur, saluent d’abord, assez plaisamment, le grassouillet Blazius, qui leur annonce
le retour du fils du baron, leur jeune seigneur, tout juste promu docteur, Perdican, dont il fut le
gouverneur, puis, plutôt sarcastiquement, la maigrelette Dame Pluche, qui annonce l’arrivée de
Camille, nièce du baron et cousine de Perdican, laquelle est sortie du couvent, où elle fut élevée, en
vue de recueillir le bien légué par feu sa mère (sc. 1). Dans un salon du château, à Bridaine, le curé du
village, qui aime bien boire et manger, mais qui n’a de cesse de lui dénoncer le goût de Blazius pour
la boisson, le baron annonce son intention de marier son fils à Camille. Selon les dispositions prises
par le baron, les deux jeunes gens font simultanément leur entrée, mais, en dépit des compliments
que lui adresse Perdican, Camille refuse d’embrasser son cousin (sc. 2). Devant le château, le chœur
s’imagine Blazius et Bridaine dînant, buvant et se disputant, tous les deux repoussés par Dame
Pluche. Apparaissent les deux jeunes gens. Perdican, qui se plaint à Camille de la froideur qu’elle
affiche envers lui, tente de l’émouvoir en l’invitant à aller retrouver avec lui les lieux communs de
leur enfance heureuse, mais la jeune fille paraît demeurer indifférente. Le baron, qui a assisté, avec
Dame Pluche, à cette scène, lui exprime sa déception, mais il l’entend prendre la défense de Camille
(sc. 3). Perdican, qui trouve un réconfort à évoquer des souvenirs avec des paysans qui l’avaient
connu enfant, voit passer la sœur de lait de Camille, Rosette, qu’il embrasse, puis invite à venir
souper au château (sc. 4).Maître Bridaine montre au baron, hors de lui, une paysanne, Rosette, aux
bras de son fils (sc. 5).
ACTE II
A Perdican, qui l’implore de maintenir entre eux au moins des liens d’amitié, Camille annonce qu’elle
retournera au couvent dès le lendemain matin. C’est pourquoi le jeune homme s’éloigne.
Néanmoins, Camille écrit un mot destiné à Perdican, et elle charge Dame Pluche de le lui faire
parvenir avant le dîner (sc. 1). Jaloux à l’idée que Blazius puisse occuper la place d’honneur au dîner,
Bridaine retourne à sa cure (sc. 2).Par dépit, Perdican fait la cour à Rosette, qui lui reproche de trop
l’embrasser (sc. 3). Maître Blazius et le baron entrent au château en conversant : le premier annonce
au second que Camille oblige Dame Pluche de remettre une lettre adressée à un « gardien de
dindons » (sc.4). Ayant lu le billet qui l’invite à « se trouver à la fontaine », Perdican y va et il y est
rejoint par Camille. Au cours de cette longue scène, les deux personnages vont enfin se parler de
leurs attentes, de leurs regrets et de leurs décisions. Cette fois-ci, Camille embrasse Perdican, qui en
est tout étonné. Néanmoins, elle ne tarde pas à lui annoncer qu’elle s’apprête à prendre le voile et
qu’elle aimerait même entendre qu’il l’appuie dans sa résolution. Elle lui pose aussi des questions sur
les relations amoureuses qu’il aurait pu avoir et sur les dangers de brièveté et d’éparpillement de
l’amour humain. Perdican répond à Camille qu’elle commet une erreur en voulant entrer au couvent
au lieu d’accepter de devenir son épouse. Camille confie au jeune homme que, dans son vœu de
devenir religieuse, elle se trouve confortée par une sœur, Louise, qui, autrefois mariée, fit
l’expérience de l’isolement et de la tromperie dans l’amour humain, au point de se réfugier dans un
couvent, où « elle se meurt de désespoir ». Camille avoue ne pas avoir seulement compati aux
malheurs
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