Mors, Victor Hugo, 1854

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Mors, Victor Hugo, 1854

Introduction : Victor Hugo, chef de file du mouvement romantique. Le recueil Les Contemplations, est construit en deux parties, séparées par une date, le 4 septembre 1843, jour de la mort accidentelle de sa fille. La première partie, « Autrefois », est consacrée aux poèmes du bonheur, la seconde, d’où est tiré Mors, est une méditation sur la mort et la destinée humaine. Le texte Mors est un poème en vers qui présente le triomphe absolu de la mort par la description d’une atmosphère d’apocalypse. Le poème s’organise autour d’un double jeu de sensations. D’une part la sensation visuelle, largement développée dans les 10 premiers vers, introduite par un passé simple « je vis » ; d’autre part la sensation auditive développée à partir de « crier ».

Problématiques possibles :

• En quoi cette longue hypotypose forme-t-elle un mémento mori ?

• Un poème lyrique

• Une vision apocalyptique

• Un poème mystique

• Un poème baroque et romantique

I-Vision apocalyptique ( fin du monde )

*Allégorie de la mort dès le premier vers

*V18 : « pied » : elle écrase tout : toute puissance de la faucheuse

*Le mot mort n’est jamais cité, comme un défi

*V9 : la beauté visuelle et la bonne odeur se transforment en fumier

*Métaphore filée de la faucheuse, identifiée par le titre et reprise « moissonant et fauchant »

*Adjectif démonstratif « cette » nous presente la mort comme connue de tous

*Métaphore filée du champ ( V.1-2 ) = champ de bataille

II-Le questionnaire métaphysique

*« pourquoi ? » cette question ne peut que s’adresser à la mort mais en fait s’adresse à Dieu

*La mort = Le diable ?

*Peur et souffrance se manifestent concrètement , « un troupeau frissonant », « les peuples éperdus »

III-La réponse d’un au-delà radieux

*Nouvelle métamorphose : la lumière n’est plus celle de la faulx destructrice, les flammes reprennent leur vraie signification : représenter la vie.

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