Morceau d'étude du conte philosophique Micromégas de Voltaire

planète Syrius, ce dernier rencontre les habitants de la Terre. C’est par le biais de Micromégas, d’un extraterrestre, que Voltaire va faire passer sa critique, par deux procédés bien distincts : la satire et l’ironie, c’est par ces deux derniers que Voltaire rend la lecture de son compte plaisant, son objectif principal est de faire penser les lecteurs. Il réussit ce dernier avec la satire et l’ironie. Voltaire critique durement la société de son époque, mais pour échapper la censure et les procès contre ses contes, il utilise le merveilleux, dépaysant ainsi le lecteur. Ceci permet de déguiser la réalité et la critique, c’est ainsi que le conte : « Micromégas » devient un moyen plaisant pour faire réfléchir sur la place de l’homme dans l’univers.

De plus, la dystopie nous présente une société d'une façon idyllique alors qu'elle n'en est pas moins tragique. Parce que la dystopie cherche à présenter sous forme narrative les conséquences néfastes d'une idéologie, l'univers qu'elle décrit ne s'éloigne du nôtre que par les seules transformations sociales ou politiques que l'auteur désire critiquer. Il faut rapprocher l'univers dystopique du nôtre, c'est un moyen pour l'auteur de rendre sa dénonciation plus efficace. Il est donc naturellement amené à situer son univers dystopique dans un futur plus ou moins proche et à en exclure toute dimension fantastique qui affaiblirait ses argumentations. Par exemple dans le livre Le meilleur des mondes d'Aldous HUXLEY qui fut écrit en 1931 est un roman d'anticipation.: cette caractéristique rapproche le projet dystopique de la science-fiction. C'est pourquoi la dystopie est souvent considérée comme un sous-genre de la science-fiction. Les deux genres se distinguent néanmoins dans leur traitement de la science et de l'innovation technologique. Dans ce roman, la reproduction sexuée telle qu'on la conçoit a totalement disparu ; les êtres humains sont tous créés en laboratoire l’objectif de l’État Monde est de détruire tout rapport affectif ; la sexualité n’a qu’une fonction ludique. C'est un monde qui passe sous la domination des totalitarismes : un petit groupe d’hommes impose sa loi tyrannique à la masse, des principes appliqués sans discernement, jusqu’à l’absurde, en arrivent à priver l’individu de toute liberté. On trouve aussi une drogue le « soma » sans effet secondaire, hormis qu'elle diminue fortement l’espérance de vie, avec une limite maximum à 60 ans. Cette drogue empêche les habitants d'être malheureux. La population est classés plusieurs groupes des alphas aux epsilons. Chacun, en raison de son conditionnement, estime être dans une position idéale dans la société, de sorte que nul n'envie une caste autre que la sienne, contribuant à l'objectif ultime de tout le système social : la stabilité. La science est au centre du récit et engendre des changements sociaux, psychologiques et même physiques chez les individus. Ce roman choquant nous oblige donc à réfléchir sur le fonctionnement de notre société. Il nous pousse à vérifier les valeurs de notre civilisation, mais surtout à nous interroger sur l’avenir du monde.

Paradoxalement, il existe des répercussions de l'utilisation de l'utopie et de la dystopie. Il faut observer les risques

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