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Molloy Samuel Becket

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Par   •  29 Avril 2012  •  649 Mots (3 Pages)  •  795 Vues

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Un lieu emblématique? La Place du Jeu de Balle!

Dans le quartier des Marolles se trouve la Place du Jeu de Balles, un lieu d'échanges, de rencontres, un endroit pittoresque pour le chaland et le chineur, puisque c'est là que se déroulent les puces, tous les matins. Un quartier historiquement populaire au coeur de Bruxelles, rencontre avec un lieu aux multiples visages.

Lundi 10 heures, par une journée ensoleillée de décembre, ils sont là. «Ils», ce sont les vendeurs des puces qui participent à la vie du quartier des Marolles.

Présents tous les matins de la semaine, avec leurs camions couverts de graffitis et remplis d'objets qui bringuebalent sur les pavés de la place.

Ils ont la voix qui porte, les vendeurs , ils interpellent les passants à la recherche de bonnes affaires.

Pourtant le métier n'est pas facile: «comme je ne trouve pas de travail, je viens ici, on appellent les clients car les recettes sont maigres, souvent on peu payer la nourriture mais pas de loyer», explique Abdel, un électricien quadragénaire, emmitouflé dans ses vêtements.

Mais Abdel comme Hamsa (un autre vendeur) l'assurent, l'ambiance est bonne entre vendeurs, ils s'échangent des conseils, se font la monnaie, rient et parlent ensemble. «C'est un peu la famille», plaisante Hamsa.

Beaucoup de cafés bordent la place, avec leurs terrasses pleines de rires et de cris les jours de beau temps. Plusieurs cafés sont restés typiques, à l'image du «Brol» qui semble ne pas avoir changé depuis 20 ans. Charly, le patron marmonne: « le marché permet de ramener des clients, mais ce n'est plus ce que c'était, on n'est plus chez nous». Un discours qui illustre la tension entre les «autochtones» et les vendeurs des puces, souvent d'origine étrangère.

Et Jean-Lou un habitué de renchérir : «c'est vrai que sans le marché, tu pourrais fermer, mais je suis nostalgique, moi je suis né ici et ma femme aussi, je suis très attaché à l'ambiance du quartier mais il a bien changé».

Malgré ce malaise communautaire, le quartier des Marolles renferme une richesse inestimable, un bouillon de culture avec 112 nationalités pour 12000 habitants, un véritable bonheur pour la mixité culturelle.

Un quartier qui change mais garde ses figures, à l'image de Christophe, antiquaire bourru qui vend sur le marché depuis 1983. Il déplore le changement de l'offre : «avant il y avait plus d'antiquaires donc les gens se déplaçaient pour cela, maintenant il n'y en a plus et j'ai moins de client. Aujourd'hui on ne collectionne plus, ça n'intéresse plus les jeunes, on vend des vêtements, du bric à brac et cela se répercute sur nos ventes».

En effet, chacun s'accorde à le dire, les ventes ne sont pas bonnes, pourtant il y en a du monde. Certains jours, la place se transforme en fourmilière humaine. Christophe souligne : «ce n'est pas propre à ce marché, ce type d'activité un peu hors norme, tend à disparaitre un peu partout».

Serait-ce le début de la fin de cette institution bruxelloise que sont les puces? Elles restent, malgré ses difficultés, un lieu agréable et sympathique où

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