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Micromégas De Voltaire

Compte Rendu : Micromégas De Voltaire. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  1 Mai 2015  •  1 286 Mots (6 Pages)  •  2 070 Vues

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Lecture Analytique :

François Marie Arouet dit Voltaire est l’écrivain qui incarne le siècle des Lumières appelé également « siècle de Voltaire ». Il est un génie capable d’être à la fois poète, philosophe, essayiste, historien et dramaturge. Déiste en dehors des religions constituées, son objectif politique est celui d’une monarchie modérée et libérale, éclairée par les « philosophes ».

Le but de Voltaire est de vulgariser ses ouvrages pour les mettre à la portée de tous. Car la pensée Voltairienne ce résume par cette formule : « Dans une République digne de ce nom, la liberté de publier ses pensées est le droit naturel du citoyen ».

Micromégas est un conte philosophique qui intègre la recherche de la vérité et de la raison dans le cadre d’un récit invraisemblable et merveilleux. Dans son conte Micromégas, Voltaire exprime sa perception de l’univers et le rôle que l’homme y joue. Micromégas est un conte philosophique mais aussi un des ouvrages les plus représentatifs de l’esprit des Lumières car il concentre des réflexion sur l’homme, sans oublier l’aspect scientifique primordial pour les Encyclopédistes.

Ce qui nous emmène à la problématique suivante qui est: en quoi le chapitre IV du conte développe t-il une réflexion philosophique autour de la condition humaine ?

Pour répondre à cette problématique, j’ai choisit d’analyser cette extrait :

Après s'être reposés quelque temps, ils mangèrent à leur déjeuner deux montagnes que leurs gens leur apprêtèrent assez proprement. Ensuite ils voulurent reconnaître le petit pays où ils étaient. Ils allèrent d'abord du nord au sud. Les pas ordinaires du Sirien et de ses gens étaient d'environ trente mille pieds de roi; le nain de Saturne suivait de loin en haletant; or il fallait qu'il fît environ douze pas, quand l'autre faisait une enjambée: figurez-vous un très petit chien de manchon qui suivrait un capitaine des gardes du roi de Prusse.

Comme ces étrangers-là vont assez vite, ils eurent fait le tour du globe en trente-six heures; le soleil, à la vérité, ou plutôt la terre, fait un pareil voyage en une journée; mais il faut songer qu'on va bien plus à son aise quand on tourne sur son axe que quand on marche sur ses pieds. Les voilà donc revenus d'où ils étaient partis, après avoir vu cette mare, presque imperceptible pour eux, qu'on nomme la Méditerranée, et cet autre petit étang qui, sous le nom du grand Océan, entoure la taupinière. Le nain n'en avait eu jamais qu'à mi-jambe, et à peine l'autre avait-il mouillé son talon. Ils firent tout ce qu'ils purent en allant et en revenant dessus et dessous pour tâcher d'apercevoir si ce globe était habité ou non. Ils se baissèrent, ils se couchèrent, ils tâtèrent partout; mais leurs yeux et leurs mains n'étant point proportionnés aux petits [êtres] qui rampent ici, ils ne reçurent pas la moindre sensation qui pût leur faire soupçonner que nous et nos confrères les autres habitants de ce globe avons l'honneur d’exister.

Le première axe est sur la petitesse de ce monde sur lequel Micromégas et le Sirien son arrivées. La différence de taille entre les personnages et les habitants de ce globe présente un important contraste car à coter de ces être dit « Géant », l’être humain lui n’est même pas perceptible. Ce choix de différence de Voltaire marque l’inintéressante excisante de l’être humain à coter d’autre formes de vie beaucoup plus importante dans cette univers. Cette petitesse montre ainsi l’imperfection de cette planète sur lequel le Saturnien et le Sirien son arrivés. Cette imperfection est souligné par « mare » et « petit étang » qui minimise l’importance de ces Océan qui sont pour l’être humain de vaste étendu d’eau a perte de vue mais qui pour eux ne sont que de petite chose inutile.

Le deuxième axe est sur la satire de l’être humain que Voltaire fait ressentir dans cette oeuvre surtout vers la fin avec l’expression « avons l’honneur d’exister », qui est une ironie venant de Voltaire car il fait passé l’homme comme une espèces qui se croit supérieur a toutes les autres alors

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