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Marguerite Duras

Commentaires Composés : Marguerite Duras. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  11 Novembre 2014  •  1 132 Mots (5 Pages)  •  742 Vues

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Blaise Cendrars [sɑ̃dʁaːʁ]2, de son vrai nom Frédéric Louis Sauser, est un écrivain français d'origine suisse3, né le 1er septembre 1887 à La Chaux-de-Fonds, dans le canton de Neuchâtel (Suisse). Il est mort à Paris le 21 janvier 1961. À ses débuts, il a brièvement utilisé les pseudonymes de Freddy Sausey, Jack Lee et Diogène.

Dès l'âge de 17 ans, il quitte la Suisse pour un long séjour en Russie puis, en 1911, il se rend à New York où il écrit son premier poème Les Pâques (qui deviendra Les Pâques à New York en 1919). Il le publie à Paris en 1912 sous le pseudonyme de Blaise Cendrars qui fait allusion aux braises et aux cendres permettant la renaissance cyclique du phénix. En 1913, il fait paraître son poème le plus célèbre, La Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France. Dès le début de la guerre de 14-18 il s'engage comme volontaire étranger dans l'armée française avant d'être versé dans la Légion étrangère. Parmi ses compagnons d'armes de la Légion étrangère avec lesquels il combattit figure notamment Eugene Jacques Bullard, premier pilote noir des Forces Alliées à partir de 1917. Gravement blessé le 28 septembre 1915, il est amputé du bras droit. Il écrira sur cette expérience, son premier écrit en prose de la main gauche : La main coupée.

Le 16 février 1916, il est naturalisé français. Écrivant désormais de la main gauche, il travaille dans l'édition et délaisse un temps la littérature pour le cinéma, mais sans succès. Lassé des milieux littéraires parisiens, il voyage au Brésil à partir de 1924.

En 1925, il s'oriente vers le roman avec L'Or, où il retrace le dramatique destin de Johann August Sutter, millionnaire d'origine suisse ruiné par la découverte de l'or sur ses terres en Californie. Ce succès mondial va faire de lui, durant les années 1920, un romancier de l'aventure que confirme Moravagine en 1926. Dans les années 1930, il devient grand reporter.

Correspondant de guerre dans l'armée anglaise en 1939, il quitte Paris après la débâcle et s'installe à Aix-en-Provence puis, à partir de 1948, à Villefranche-sur-Mer. Après trois années de silence, il commence en 1943 à écrire ses Mémoires : L’Homme foudroyé (1945), La Main coupée, Bourlinguer et Le Lotissement du ciel. De retour à Paris en 1950, il collabore fréquemment à la Radiodiffusion française. Victime d'une congestion cérébrale le 21 juillet 1956, il est mort des suites d'une seconde attaque le 21 janvier 1961.

L'œuvre de Blaise Cendrars, poésie, romans, reportages et mémoires, est placée sous le signe du voyage, de l'aventure, de la découverte et de l'exaltation du monde moderne où l'imaginaire se mêle au réel de façon inextricable. Le fonds d'archives de Blaise Cendrars se trouve aux Archives littéraires suisses à Berne.

Sommaire

1 Biographie

1.1 Les années d'apprentissage

1.2 Entrée de la modernité

1.3 Le poète de la main gauche

1.4 Découverte du Brésil

1.5 Du roman au journalisme

1.6 Le rhapsode des mémoires

1.7 Retour à Paris

2 Œuvres

2.1 Poèmes

2.2 Romans, contes, nouvelles, pièces radiophoniques

2.3 Reportages

2.4 Écrits autobiographiques

2.5 Entretiens et interviews

2.6 Essais

2.7 Préfaces, postfaces

2.8 Adaptations et traductions

2.9 Correspondance

2.10 Œuvres complètes

3 Bibliographie critique

3.1 Monographies

3.2 Ouvrages collectifs, numéros spéciaux de revus

3.3 Catalogues d'expositions

3.4 Revues spécialisées

3.5 Iconographie

4 Voir aussi

4.1 Liens externes

5 Notes et références

Biographie

Couverture de la revue Les Hommes Nouveaux, 1912.

Les années d'apprentissage

Frédéric-Louis Sausser est né le 1er septembre 1887 à La Chaux-de-Fonds (canton de Neuchâtel), dans une famille bourgeoise d'origine bernoise mais francophone. Les voyages de son père, un homme d'affaires un peu niais et instable, font mener à la famille une vie itinérante, notamment à Naples. Envoyé en pension en Allemagne, Freddy fugue. Ses parents l'inscrivent à l'École de commerce de Neuchâtel, pour des études qui ne lui plaisent pas.

En 1904, au vu de ses mauvais résultats scolaires, il est envoyé en apprentissage à Moscou et surtout à Saint-Pétersbourg, alors en pleine effervescence révolutionnaire. Jusqu'en 1907, il y travaille chez un horloger suisse. À la Bibliothèque impériale, dont il devient l'habitué, un bibliothécaire, R. R., l'encourage à écrire. Freddy commence à noter ses lectures, ses pensées.

Il aurait alors écrit La Légende de Novgorode, de l'or gris et du silence. Pour lui faire une surprise, R. R. l'aurait traduit en russe et fait imprimer à 14 exemplaires en blanc sur papier noir. Du vivant de Cendrars, personne n'a jamais vu ce livre qu'il a pourtant fait figurer en tête de toutes ses bibliographies à partir de Séquences (1913). Beaucoup doutaient de son existence, lorsqu'un poète bulgare en découvre un exemplaire, en 1995, chez un bouquiniste de Sofia. Depuis lors, l'authenticité de cette plaquette fait l'objet de controverses, ce qui enrichit la mythologie du poète de nouveaux épisodes.

En 1907, Freddy Sauser revient en Suisse. Étudiant la médecine à l'université de Berne, il a peut-être rencontré Adolf Wölfli, interné à l'asile de la Waldau. Ce schizophrène violent qui est un dessinateur de génie pourrait être un des modèles de Moravagine, le « grand fauve humain » qui va obséder Cendrars comme un double pendant de longues années. Quant aux études universitaires, elles apportent peu de réponses aux questions qui le hantent sur l'homme, son psychisme, son comportement. Sous l'influence du Latin mystique de Remy de Gourmont, il écrit ses premiers poèmes : Séquences.

Après un court séjour à Paris, il retourne en 1911, pour quelques mois, à Saint-Pétersbourg. Il y écrit son premier roman, Moganni Nameh qui ne paraîtra, en feuilleton, qu'en 1922 dans la revue Les Feuilles libres. Il se plonge dans Schopenhauer ; une formule de ce philosophe illumine son rapport à la réalité : « le monde est ma représentation ». Désormais, la vie et la poésie seront pour lui des vases communicants.

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