Analyses L'Assommoir, Zola

Analyses

L'Assommoir, Zola.

=> intrigue : vie quotidienne (thème du réalisme)

Description de la condition de vie de la classe ouvrière. Ex : description de la chambre : « elle faisait le tour de la misérable chambre garnie, meublée d'une commode de noyer dont un tiroir manquait, de trois chaises de paille et d'une petite table graisseuse, sur laquelle traînait un pot à eau ébréché. » → description très précise sur l'état que peut être la maison d'un ouvrier à cette époque.

Diversité du monde ouvrier et des métiers : repasseuses, blanchisseuses, cardeuses, chaînistes, boulonniers, zingueurs, serrurier... ex : Gervaise est blanchisseuse, Coupeau est zingueur.

Action se déroulant à Paris, principalement dans le quartier de la goutte d'or.

Thème de l'alcoolisme et de la misère. Alcoolisme → hérédité de Gervaise.

Mœurs et langage populaires. Ex : Juron : « Tonnerre de Dieu », argot : « vitriol », « dès à coudre », « ce roussin de père Colombe », « un fichu grelot » → accentue la réalité.

Scène du travail de l'or chez les Lorilleux → lexique scientifique → réalité. « Et il montra la patte de lièvre avec laquelle il brossait les parcelles d'or restées sur la cheville, et la peau étalée sur ses genoux, mise là pour les recevoir […] Le mari, courbé sous la lueur verte de la boule d'eau, recommençant un bout de chaîne, ployait la maille à la pince, la serrait d'un côté, l'introduisait dans la maille supérieure, la rouvrait à l'aide d'une pointe, continuellement, mécaniquement, sans perdre un geste pour essuyer la sueur de sa face. »

Ellipses : « trois semaines plus tard » (II), « huit jours plus tard » (III).

La Bête humaine, Zola.

les lieux : la croix de Maufras / Paris / Le Havre → ligne Paris-Saint-Lazare-Le Havre.

Les contextes : historique : pendant et après la révolution industrielle, avant la guerre de 70

politiques : fin du règne de Napoléon III → période d'instabilité, de corruption.

hérédité : folie de Jacques lié à l'alcoolisme des Macquart (→ fils de Gervaise Macquart)

description des gares

(les meurtres)

Ellipse : « trois semaines plus tard » (IX)

Jane Eyre, Charlotte Brontë.

les lieux : évoque la lande et les alentours de Haworth, d'où est originaire l'auteure.

Il y a à l'auberge Millcote, un portrait de George III qui régna jusqu'en 1820 → permet de situer le récit au 19ème siècle en Angleterre.

Inspiration de la vie de l'auteure.

Le manoir de Thornfiel Hall est sûrement inspiré de celui de NorthLees Hall, près de Hathersage, où Charlotte s'est rendu une fois.

Jane est orpheline, tout comme Charlotte.

Helen Burns, amie de Jane à l'internat de Lowood est morte jeune, de tuberculose, à cause des mauvaises conditions de l'internat. La jeune fille serait une transcription de la sœur de Charlotte, Maria, morte de la typhoïde à onze ans à la Clergy Daughter School, à cause des mauvaises conditions de vie.

Le manoir de NorthLees Hall était la résidence de la famille Eyre, et sa première propriétaire Agnes Ashurt est connu pour avoir été enfermée comme folle dans une chambre fermée à clef, tout comme l'est la première femme de M.Rochester, considéré comme folle et enfermée dans le manoir de Thornfiel « Berthe Mason est folle »

Le manoir de Wycoller Hall dans le Lancashire a sûrement inspiré le décor de Ferndean Manor, où M. Rochester se retire après l'incendie de Thornfield Hall

Jane est gouvernante, et Charlotte l'a été.

Le déclin de John Reed dans l'alcoolisme rappelle la fin du frère de l'auteure qui est devenu alcoolique avant sa mort.

Madame Bovary, Flaubert

La scène de la mort d'Emma :

l'évocation clinique des symptômes de l'empoisonnement :« ouvrait démesurément les paupières », « sa poitrine se mit à haleter », « la langue toute entière lui sortit hors de la bouche ; ses yeux, en roulant, pâlissaient... », « la prunelle fixe, béante », « une convulsion » + champ lexical du corps.

L'environnement (atmosphère lugubre et religieuse) : la chambre, la présence du prêtre, le rite de l'extrême onction « une serviette blanche, cinq ou six petites boules de cotons dans un plat d'argent », « deux chandeliers »,

...