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Machine Infernale, Scène D'exposition

Compte Rendu : Machine Infernale, Scène D'exposition. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  27 Juin 2012  •  585 Mots (3 Pages)  •  3 158 Vues

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Scène d’exposition originale : contrairement à la tradition l’auteur ne fais pas fonctionner la double énonciation. La voix : représentation directe de l’auteur qui s’adresse aux publics.

Cette scène d’exposition est extraite de l’ouvrage de coteaux intitulé « la machine infernale »

Pour démontrer l’originalité de cette pièce

Thème de la fatalité dans le rôle de la voix, thème tragique par excellence est tout de suite évoqué, le registre n’est pas forcément tragique

• La voix se rapproche de plus en plus du public

• Au début : Une citation italique et « »

• Raconte à la 3ème pers. L’histoire d’Oedipe

• Enfin : elle s’adresse directement au public à la deuxième personne

• Voix de plus en plus terrifiante d’autant qu’à la fin elle interpelle le public avec violence

• champs lexical de la machine qui crée une angoisse « ressort, machine, mathématique, remonté à bloc » associé à une hyperbole qui rappelle le titre « infernal »

• Cette voix affirme une seule et même chose idée : l’homme est déterminé

• Il y a de la dérision dans cette voix : d’emblée l’histoire d’Oedipe est résumé à une seule phase : comme ci l’essentiel n’était pas l’intrique mais ailleurs toute l’histoire est raconté par la suite

• Etrange pour une scène d’exposition : désamorcer définitivement l’effet de surprise

• Héro encore d’avantage que les héros classique enfermé dans son destin

• Ne pas vérifier que les dieux sont grands car on le sait déjà

• Malgré les apparences nous nous orientons vers un texte résolument pessimiste : liberté humaine niée

• Le récit de la vie d’Oedipe est expédié rapidement : phrases courtes et lapidaires , le présent de narration accentue ce fait : aucune digression alors que les actions narrées sont toutes exceptionnels graves on s’attends à des commentaires exhaustives : infanticide, parricide, inceste

• Texte fait bcp d’ellipses temporelles( des années s’écoulent)

• Indice du caractère du héros, ébauche du portrait qu'il souligne certaine qualités ( jeunesse, enthousiasme ) mais aussi un défaut que l'on retrouvera tout au long de la pièce c est l'insouciance " il ne se doute de rien il a vite oubliée cet accident"

• Comme nous l’avons vu dans la 1ere partie tout est tournée en dérision : phrases lapidaires avec les présentatifs « voici » « voilà » et le présent de narration mais aussi l’enchainement inéluctable des événements dans lesquelles les dieux interviennent tjrs mais sont associées à des actions cruelles

• les dieux finalement sont comparé à une machine infernale dans l’oxymore « dieux infernaux » : dieux diaboliques, comme la machine : dépourvus de toute humanité : réseaux sémantique de l’anéantissement « peste , fléau, infecter le pays , anéantissement

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