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L’école des femmes, Molière

Fiche de lecture : L’école des femmes, Molière. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Décembre 2014  •  Fiche de lecture  •  535 Mots (3 Pages)  •  2 790 Vues

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Devoir maison français

Acte IV, scène 1, L’école des femmes, Molière.

Q1 : Cette scène peut être qualifiée de sentimental, romanesques ou malheureuse. Arnolphe exprime son amour envers Agnès. Celle ci lui porte une affection que peu tiède. Par conséquent, cette scène montre l’amour de Arnolphe mais elle montre également sa douleur due à cet amour non réciproque.

Q2 : Molière réussit à rendre vraisemblable le fait qu’Arnolphe parle seul, grâce à l’emploi de mots forts en lien avec les sentiments. Ces termes le font passer pour une personne malheureuse donc attachante pour le spectateur. Par conséquent ce monologue est réussi parce qu’il fait naître de la compassion. Une personne malheureuse parlant seule est de suite crédible.

A partir du vers 1038 « Non, parbleu… », Arnolphe s’adresse à Horace qu’il veut détourner d’Agnès car lui aussi est amoureux de cette dernière.

Q3 : Dans les vers 1016 à 1019 « Plus en la regardant à mon amoureuse ardeur »…@

On trouve deux métaphore : « S’échauffer une bile » (V. 1017) et « S’enflammait mon cœur » (V. 1018). Une allitération avec la répétition du « Plus » (V.1016 1017) et une personnification : « Amoureuse ardeur » (V. 1019).

Arnolphe est soumis à ses sentiments envers Agnès malgré le fait qu’il lui en veuille, « S’enflammait mon cœur » cette métaphore prouve qu’il l’aime et « S’échauffer une bile » prouve qu’il est en colère face à elle. L’anaphore renforce l’idée en insistant sur ses sentiments qui sont plus forts que la colère. La métaphore « Amoureuse ardeur » prouve qu’il l’aime d’un amour acharné.

On remarque que Molière utilise plusieurs fois dans ses figures de style des mots du champs lexical de la chaleur avec « s’échauffer » (V. 1017), « S’enflammait » (V. 1018) et « Ardeur » (V. 1019) qui signifie acharner mais aussi une chaleur extrême. (Larousse 2011).

Q4: Pathétique tragique :

« J’ai peine » (V 1), « Et de milles soucis mon esprit s’embarrasse » (V. 2), « à deux doigts du trépas » (v. 7), « s’enflammait mon cœur » (V.11), « amoureuse ardeur » (V12), « aigri, fâché, désespère contre elle », « Si de mon triste sort la disgrâce s’achève » (V 17), « J’y perdrai mes peines » (V 1039) .

Familier :

« Godelureau », « il faudra que je crève » (V. 16), « S’échauffer une bile » (V10), « mitonner » (V. 1034)

L’effet produit par la confrontation de ces deux registres permet au spectateur d’accéder rapidement et facilement à la vie malheureuse d’Arnolphe. En effet les termes familiers nous rapprochent de ce personnage et de son histoire amoureuse et tragique. Ici Molière a réussi à réduire la distance entre le spectateur et Arnolphe. Ce contraste de langage est du aussi au fait qu’Arnolphe s’emporte en employant des termes familiers, du fait de sa tristesse et de sa colère.

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