L’ère du désenchantement

Séance 4

L’ère du désenchantement

Notions :

La bohème :l’argent ne fait pas le bonheur

Génération 1830
Jeunes France

LES 3 RÉVOLUTIONS

1830= une révolution libérale, elle va renverser un roi mais elle ne va pas rétablir la république.

Une révolution qui s’est levée pour protéger la liberté de la presse.

Elle met le libéralisme au pouvoir. Parce que la révolution de 1830 a eu lieu qu’ont pu finalement existés tout ce qui relève du mouvement démocratique, sociale (naissance du socialisme). Une révolution très importante par les conséquences qu’elle va avoir.

Ces forces vont animer une nouvelle révolution, qui cette fois est démocratique et sociale, le roi  Louis Philippe qu’on a mis en place en 1830 est resté dans une optique très conservatrice du libéralisme. Ce conservatisme va créer un désir de révolution cette fois radical démocratique et social.

La Commune elle est complètement réprimer,

147 communards furent fusillés devant un mur du cimetière Père-Lachaise, ou les derniers fédérés se sont retranchés. Un mur devenu célèbre ; le mur des fédérés.

Introduction :

Le titre de cette séance est inspiré par une formule utilisée par l’écrivain Honoré de Balzac au 19e et qui est reprise au 20e siècle par un grand critique littéraire : Paul Bénichou. Ce dernier publie un ouvrage sur le mouvement romantique français qui s’appelle l’école du désenchantement. Le désenchantement est la perte d’une illusion et plus largement le sentiment de désespérance, d’ennui et d’amertume lié à cette perte. Ce mot est saisi par les écrivains du 19e siècle pour désigner l’état d’esprit de la jeunesse et précisément celle des années 1830. La jeunesse se décrit elle-même comme une génération en crise, impuissante qui est dû notamment à l’échec des deux révolutions (juillet 1830 et 1848). 

IMPORTANT :

La révolution de 1830 chasse Charles X pour en établir un autre, Louis-Philippe.

La révolution de 1848 conduit au rétablissement de l’Empire après un coup d’État.

En vingt ans, l’élan révolutionnaire a été stoppé deux fois ce qui génère un profond pessimisme puisque la révolution de 1789 n’a pas abouti à l’émancipation générale promise et ne bénéficie qu’à quelques-uns, la promesse de liberté et d’égalité n’est pas observable. Dans la société bourgeoise de l’époque, toute action historique d’envergure semble condamner et espérer changer les choses par le discours semble inefficace. 

1. Un entre-deux

1. 1830, une nouvelle révolution ?

Cette révolution de 1830 on l’appelle aussi les trois glorieuses en référence aux trois journées des 27, 28 et 29 juillet 1830. Cette révolution est bien moins connue du grand public que les révolutions de 1789 et 1848, c’est une révolution oubliée parce qu’elle apparaît à bien des égards comme une non-révolution. En effet, elle renverse une monarchie pour en instaurer une autre.[pic 1]

 La Restauration est remplacée par la monarchie de juillet. Le roi Louis-Philippe a combattu avec les armées révolutionnaires et il est porté au pouvoir par un soulèvement mi populaire, mi bourgeois. L’un de ses premiers actes renvois directement à la symbolique révolutionnaire puisqu’il va rétablir le drapeau bleu blanc rouge qui avait été relégué pendant la Restauration. 

Tableau d’Eugène Delacroix, Le 28 juillet 1830 : la liberté guidant le peuple : immortalise la révolution de 1830

Foule qui passe une barricade en marche sur des cadavres. Au centre, nous avons une allégorie de la liberté flanquée d’un côté par un gamin de Paris et d’un homme en redingote et chapeau haut de forme qui a à côté de lui un ouvrier. La liberté tient un fusil contemporain (avec une baïonnette) avec l’homme. La femme est représentée avec du poil à l’aisselle pour que le peuple se sente plus proche de l’allégorie. L’enfant est une des figures qui inspire Victor Hugo pour le personnage de Gavroche (écrit en 1862 sur l’année 1832). L’homme est un citadin, derrière lui l’ouvrier porte sur son couvre-chef deux cocardes (une blanche et un ruban rouge). Un autre homme est blessé, au sol, avec un gilet bleu et il regarde la liberté. C’est sûrement un paysan. 

Louis-Philippe a également placé sur la place de la Bastille une colonne qui célèbre les révolutionnaires et particulièrement ceux de 1830. En haut de la colonne il y a un génie ailé qui symbolise la révolution, le flambeau qu’il tient représente les Lumières qui le guide et la chaîne brisé réfère à l’émancipation. Cette colonne va devenir un lieu de pèlerinage. Après la révolution de 1848, la République est reproclamée au pied de la colonne de la place de la Bastille. 

En érigeant un monument en hommage aux révolutionnaires de 1830, Louis-Philippe inscrit la révolution de 1830 dans le sillage de la révolution 1789.

 Il se fait également proclamer roi des français et non roi de France, privilégiant ainsi le rapport à la population plutôt qu’au territoire. 

Le règne de Louis-Philippe voit plusieurs avancées :

-Élargissement du nombre d’électeurs et du pouvoir des députés

- L’abolition de la censure, la réduction des délits de presse (les journalistes pouvaient allez en prison pour avoir exprimés leurs idées)

-Fin du catholicisme d’état

Plusieurs de ces avancées seront annulées après que Louis-Philippe est victime d’un attentat, le régime prendra un tour autoritaire. La monarchie va alors prendre des airs de comédies voir de farces pour certains. Les portraits-charge (caricature) du roi vont se propager, notamment celle où le visage du roi est en forme de poire (dessinateur Charles Philipon qui a un journal appelé « La Caricature »). Les promesses libérales de la révolution ne sont pas tenue suite au comportement du roi. En janvier 1831, Louis-Philippe dit qu’il veut rester dans le juste milieu. Philipon va se moquer de lui à nouveau et faire une nouvelle caricature représentant des blasons : « Armes du peuple, armes du juste milieu » qui suggère que la révolution de 1830 n’a rien changé.

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