Lorenzaccio - un drame romantique écrit par Alfred de Musset

Lorenzaccio est un drame romantique écrit par Alfred de Musset. L’histoire se passe à Florence en 1537 et à cette époque, la ville vit sous la tyrannie d’une brute : Alexandre de Médicis.

Néanmoins, Florence est, dans cette pièce, plus qu’une simple ville d’Italie, plus qu’un simple décor : c’est un véritable personnage vivant comme le confirme J.M Thomasseau « Florence n’est pas un décor. Elle est présente dans la pièce comme un personnage vivant ».

En effet, Florence est présentée dans cette pièce comme une fille légère, objet de désir comme le démontre Lorenzo (Acte II, scène 2) « ta mère est une catin », en réponse à Tebaldeo qui lui, voit Florence sous les traits d’une mère « On ne m’a point encore appris à parler ainsi de ma mère », « J’aime ma mère Florence » (Acte II, scène 2).

C’est cependant une Florence corrompue politiquement et déchue qui se dévoile à nous. La jeune fille est le symbole d’une ville qui se prostitue aux faveurs des Médicis, la femme importe peu ("elle" Acte 1, l.1,4,6) pourvu que l’homme ait du plaisir.

Par ailleurs, elle apparaît torturée par les évènements atroces qui s’y sont passées « Florence était […] noyée de vin et de sang » (Acte III, scène 3) mais cette remarque ne saurait cacher le visage de l’ancienne Florence, le visage d’une jeune fille qui parait idéal comme le démontrent certaines répliques de Catherine « sa jeunesse n’a-t-elle pas été l’aurore d’un soleil levant ? » (Acte I, scène 6). Florence est dorénavant une Florence à la débauche, en témoignent les métaphores d’Orfevre « Florence était (il n’y a pas longtemps de cela) une bonne maison bien bâtie » (Acte I, scène 2) et « ce maudit trou ».

On remarque également qu’à certains passages, les personnages s’adressent directement à Florence « Que tu es belle Florence, mais que tu es triste », ce qui démontre et confirme le fait que Florence soit plus qu’un simple décor. Elle est omniprésente dans les scènes, da

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