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Lyrique de Lorenzo Acte IV Scène 11

Rapports de Stage : Lyrique de Lorenzo Acte IV Scène 11. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  24 Avril 2012  •  872 Mots (4 Pages)  •  2 246 Vues

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Acte IV Scène 11

Musset auteur dramatique du 19 ème siècle est l'un des chefs de l'école romantique. Il publie une pièce de théatre, Lorenzaccio en 1834,. Elle met en scène un héros tragique et romantique, du nom de Lorenzo, qui doit affronter la fatalité du destin. Nous allons étudier un extrait de cette pièce qui est extrait de la scène 11 de l'acte 4. Dans cet extrait le Duc se retrouve dans la chambre de Lorenzo, et attends l'arrivée de Catherine. Ce qui devait être un parfait « nid d'amour » se révélera en fait l'antichambre de la mort pour le Duc. Dès lors nous nous demanderons comment le meurtre qui représente l'enjeu individuel et politique va trouver enfin une réponse ? Nous étudierons d'abord les deux personnages autour du héros ensuite la stylisation et le symbolisme du meurtre pour finir l'extase lyrique de Lorenzo.

I) Autour du héros : Scoronconcolo et le duc

1. Scoronconcolo, auxiliaire et faire-valoir :

- Il est le symbole du bon sens, en contraste avec la folie de Lorenzo :" Le vent va glacer sur votre visage la sueur qui en découle. Venez, seigneur." ou encore : " Son âme se dilate singulièrement. Quant à moi, je prendrai les devants. "

- Il est ici le représentant du peuple : sa réaction préfigure celle de la population de Florence : "Ah ! mon Dieu ! c'est le duc de Florence ! ", et donc l'échec politique du meurtre.

 

2. Le duc, victime sans grandeur :

- Personne n'étant présent sur scène, le duc peut livrer ici son véritable caractère sans avoir à le masquer.

- Jusqu'au bout, Alexandre est vulgaire et grossier, anticlérical (“j'ai soupé comme trois moines”), mufle (“ce sera cavalier, mais ce sera commode”), empli de préjugés, orgueilleux, une véritable caricature de lui-même.

Manger et jouir semblent les deux seules activités de cet être tout de chair, ne possédant pas de sentiments.

- Il apparaît plus animal, bestial, qu'humain (morsure au doigt)

- Sa mort, les yeux fermés, est symbolique de son aveuglement tragique : il n'a jamais vu, depuis le début, le manège de Lorenzo.

 

II) Stylisation et symbolisme du meurtre

1. Ø Stylisation

- Ce meurtre, le seul véritable acte de la pièce, s'oppose à la fois aux modèles classiques et romantiques :

* classique : la mort est montrée sur scène

* romantique : pas de débordements, d'émotions vives, de gestes/cris...

En fait, on peut presque voir ici la mise en abîme d'une mise en scène classique d'un meurtre, Scoronconcolo en étant le spectateur - absent pendant le meurtre lui-même, comme il se doit.

- Le meurtre est infiniment stylisé : il tient en cinq lignes et peut être suivi à partir de trois didascalies ; il se déroule sans un bruit, l'acte lui-même semble "propre", comme la vertu que Lorenzo veut retrouver.

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