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Littérature du XXeme

Étude de cas : Littérature du XXeme. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  22 Juin 2020  •  Étude de cas  •  1 075 Mots (5 Pages)  •  308 Vues

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Littérature Française du XXeme siècle

I)

     

  Le théâtre de l'absurde apparaîssant pleinement à la suite de la seconde guerre mondiale,  et suivant les traces de l'existentialisme, se repose sur un renouveau de l'Homme. Prenant pleinement conscience qu'il est propre à lui de se construire, ne voulant plus suivre la trace de Dieu. Ainsi l'Homme se livre à une totale liberté. De là naît la notion d'absurdité de l'existence, de la vie, notion que vont exploiter les grands dramaturges de cette seconde partie du XX eme siècle. De ce mouvement littéraire, artistique, apparaissent les principaux dramaturges du théâtre de l'absurde. Eugène Ionesco, Samuel Beckett, Arthur Amadov et Jean Genet sont les quatres protagonistes de ce nouveau genre de théâtre, tandis que Martin Esslin, à l'initiative de Théâtre de l'absurde, roman abordant pour la première fois ce terme, est l'homme introduisant cette notion d'absurdité désormais considérée comme nouvelle griffe du théâtre.

  Ionesco, auteur de la Cantatrice Chauve, de Rhinocéros, ou bien encore de Le roi se meurt, met en scène la solitude de l'Homme.

  Beckett lui, aura donné à la littérature francaise des écrits tels que Fin de partie et En attendant Godot.

  Jean Genet, aux commandes des essais tels que Les Bonnes et Haute surveillance, expose à la population de nouveaux horizons de vie, comme par exemple, l'homosexualité.

  Arthur Adamov, lui, auteur de pièce de théâtre telle que Le ping Pong ou Paolo Paoli, mélange la politique comme l'intimité et la vie privée.

II)

  Ionesco n'aime pas le terme de « théâtre de l'absurde » et préfère parler « d'anti-théâtre » car il désapprouve le fait d'aborder la notion d'absurdité lorsque l'on évoque « la vie ». Pour lui elle ne l'est pas, elle est seulement difficile et complexe, et qu'il est bien trop simple de définir un genre aussi facilement.  

  Le terme d'anti-théâtre lui convient bien plus, car il est dans cette optique de parodier le théâtre dans son ensemble, il fait de ses personnages, de l'espace et du temps quelque chose de désuet en comparaison avec le théâtre classique. Il mêle alors le malheur et la tragédie avec le comique, imbriquant la limite du langage avec cette notion absurde.

III)

   La première scène de La cantatrice chauve montre rapidement cette idée de scène d'exposition. Tous les éléments sont présents pour faire comprendre au lecteur, spectateur, la situation initiale de cette pièce. Le theme de l'absurde est bel et bien présent.

   La didascalie, dès lors des premières secondes de lecture, nous plonge dans un sentiment incensé et irrationel, voir même stupide, aves les répétitions de l'adjectif « Anglais » utilisé à tout va. Une perte de crédibilité est déjà présente. Exemple :

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