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Lien entre maxime de la Rochefoucauld et la princesse de Montpensier de Madame de la Fayette

Analyse sectorielle : Lien entre maxime de la Rochefoucauld et la princesse de Montpensier de Madame de la Fayette. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  14 Janvier 2019  •  Analyse sectorielle  •  380 Mots (2 Pages)  •  1 497 Vues

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Maxime 276 : « L’absence diminue les médiocres passions et augmente les grandes, comme le vent éteint les bougies et allume le feu. » La Rochefoucauld

Nous pourrions affilier cette maxime au passage de la barque que l’on retrouve tant dans l’œuvre originelle que dans son adaptation. En effet, il faut tout abord contextualiser les mots utilisés par la Rochefoucauld pour que la maxime puisse prendre du sens vis-à-vis de La Princesse de Montpensier. Tout d’abord, « l’absence » correspond tout simplement à une réelle absence, en l’occurrence celle du prince de Montpensier qui dit s’absenter par deux fois pour aller à la guerre. A propos des « médiocres » et des « grandes » « passions », on peut les relater aux relations qu’à Renée avec deux des autres personnages majeurs de l’histoire ; Henry de Guise, son amour de jeunesse et le prince de Montpensier, son mari. Le premier est concerné par les grandes passions, le second par les médiocres. En effet, le lecteur sait que Renée porte un amour sans nom pour de Guise alors que son mari n’en dispose que de bien moins, d’autant plus que leur mariage a été arrangé. Finalement, la comparaison avec le vent se comprend aisément. Bien que le prince n’ait pas été autant absent que de Guise (lui aussi absent car éloigné de Champigny où la princesse était pendant deux longues années), il a lui aussi, comme évoqué plus tôt, été très absent pour sa femme. Le prince de Montpensier étant une « bougie » sur l’échelle des passions, il parut prévisible que son absence éventa trop brutalement la bougie qui brûlait dans le cœur de sa femme à son égard, ce qui l’éteignit. Tandis que le feu, si ce n’est l’incendie, de Renée pour Henry lui, n’a fait qu’être attisé par le vent de l’absence. Pour en revenir à la barque, il s’agit tout simplement de dire que le prince de Montpensier, auquel Renée ne porte que peu d’amour a rapidement été effacé du cœur de cette dernière lorsqu’il fut absent trop longtemps, car au combat. Toutefois, ce n’est pas le cas d’Henry et de la princesse, car dès lorsque la barque les a réunis, leur passion l’un pour l’autre resurgit, en dépit du temps passé loin l’un de l’autre.

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