Les montreurs : Leconte de Lisle

Les montreurs : Leconte de Lisle

Objet d'étude : La poésie : écriture poétique et quête du sens du Moyen-Âge à nos jours

Séquence 5 : Les métamorphoses du poète

Introduction : Les montreurs, que nous avons étudié dans le cadre d'un groupement, est un sonnet écrit en 1862 par le poète parnassien français, Leconte de Lisle. Le Parnasse est un mouvement ou la poésie doit rester et être impersonnel, il ne doit pas chanter ses égaux. Mais doit privilégier le travail du poème plutôt, viser l’esthétique, la beauté du poème dont l’Antiquité fournit les modèles par imposition aux sentiments.

Il s’oppose au romantisme, trop lyrique au goût des parnassiens.

Ce sonnet issue du recueil des poèmes barbares, s'oppose violemment à la poésie lyrique et est marqué par la rupture entre les quatrains et les tercets.

Lecture soignée du texte

On peut donc se demander

-Comment le poète utilise-t-il la métaphore animale pour représenter sa condition ? (cours)

-Comment Leconte de Lisle dénonce-t-il les romantiques pour donner sa propre version de la poésie et du romantisme ?

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Notes de lecture : Ce sonnet permet une dénonciation. Le poète emploi des mots très lourds ainsi qu’un vocabulaire très péjoratif. Le poète exhibe les sentiments des spectateurs et des lecteurs. Les 2 quatrains, permettent l’assimilation des montreurs d’ours au poète lyrique. Le 1er sonnet évoque la souffrance ; le 2ème tercet, lui, évoque le spectacle. « feu stérile » : il croit enflammer son public, mais ça ne le touche pas, ça n’aboutit pas. « œil hébété » : spectateurs -> dévaloriser par « stérile ». v.6 : le lecteur est considéré comme non cultivé ; v.8 « pudeur » : est sacré et ne doit pas être exhiber : valoriser. On passe d’épithètes déprimatifs, péjoratifs à des épithètes mélioratives. v.8 : ce que lui veut : c’est impersonnel. Le vers 8 est une transition avec les tercets -> ce qu’il veut comme la conception de la poésie. Champ lexical : le spectacle. Les montreurs sont des gens qui exhibent leurs sentiments, comme ici, les poètes.

I) Une structure du sonnet révélatrice le contenu des quatrains permettent de dénoncer. Les verbes au subjonctif (« qui voudra ») exclu le poète. L’impersonnalité de ces deux quatrains : le poète signifie n’importe qui, lui apparaît seulement dans les 2 tercets. Au début : c’est impersonnelle ; Après : il y a des pronoms personnels à la 1ère personne.

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