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Les mains sales, Jean Paul Sartre, 5e tableau, scène 4

Commentaire de texte : Les mains sales, Jean Paul Sartre, 5e tableau, scène 4. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  19 Novembre 2017  •  Commentaire de texte  •  906 Mots (4 Pages)  •  1 757 Vues

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Commentaire Les Mains Sales – Jean-Paul Sartre (1948)

Jean Paul Sartre est un écrivain français du 20e siècle. Il était connu pour son appartenance au courant existentialiste et ses idées marxistes. Ce texte est un extrait des Mains sales, publié en 1948.

La scène fait partie du cinquième tableau et de la scène III. Cette pièce de théâtre se situe en Illyrie, un pays imaginaire, pendant la seconde guerre mondiale. Elle a pour protagoniste Hugo, un jeune aristocrate qui s’est engagé dans le Parti. Souhaitant devenir plus important, il accepte la mission de tuer Hoederer, l’un des chefs du parti que certains considèrent comme un traître. Les deux personnages représentent une vision différente du communisme ; ils exposent leurs idées dans ce débat.

Comment Hoederer et Hugo défendent-t-il chacun leur point de vue ?

D’abord j’aborderais l’argumentation et dans une seconde partie, je m’attarderais sur les personnages en eux même et leurs caractères.

Même si Hoederer et Hugo sont dans le même parti politique, leur point de vue diffère.

Hoederer est un politicien aguerri, c’est l’un des chefs du Parti. Sa vision de la politique est pragmatique. « Est ce que tu t’imagines qu’on peut gouverner innocemment ? » (ligne 11)

Aussi, « si on aime pas les hommes on ne peut pas lutter pour eux » (ligne 52) Il se bat pour les hommes, pour lui, chaque vie humaine compte.

Hoederer accuse les « intellectuels, les anarchistes bourgeois » (ligne 5, 6) de ne pas agir.

Quant à Hugo, il vient d’intégrer le parti. Il est plus idéaliste. « Je suis entré au Parti parce que sa cause est juste » (ligne 53) Pour lui, les idées et les principes sont préférables aux hommes. À propos d’eux, il s’intéresse plus à la manière dont les hommes peuvent être utile à la société qu’à leurs vies.

Hugo à tendance à ne pas exprimer son avis personnel mais à rabacher les idées du Parti. « On ne fait pas la Révolution avec des fleurs » (ligne 44).

En bref, Hoederer donne de l’importance à l’individualité des humains, alors qu’Hugo pense que la fin justifie les moyens.

Les personnages ont chacun une manière d’argumenter. Hoederer domine le discours par de longues répliques. Avec ses exclamations et ses questions rhétoriques, il montre qu’il est sûr de lui et qu’il aime occuper l’espace. Mais les nombreuses parataxes démontrent que même s’il parle beaucoup, il a peu de réels arguments. Il argumente avec des figures d’analogie, tel que la métaphore filée des mains « Moi j’ai les mains sales » (ligne 8)

Hugo rebondit sur les mots de Hoederer, il reprend souvent ses derniers mots

avec « dans le sang » (ligne 10) et « je n’ai pas peur du sang » (ligne 12, 13),

« ton petit nez d’aristocrate » (ligne 16) et « je suis un aristocrate » (ligne 17),

« Toi, tu en fais une affaire de principes. » (ligne 32) et « Qui a parlé de principes ? » (ligne 33),

Ils

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