Les lectures publiques

Les lectures publiques sont entrées dans le quotidien littéraire et mondain à l'époque de l'empereur Auguste (30 av. J.-C.- 14 ap J.-C.) ; elles ont pris rapidement une place grandissante. Elles consistaient, pour les auteurs, dans la lecture à haute voix (Recitatio) de leurs oeuvres nouvelles ou récentes. Elles sont devenues pour eux le moyen le plus commode de les faire connaître.

Chaque lecteur était le protégé d'une librairie ou d'un mécène. Le but d'un lecteur était d'assurer sa carrière en étant le protégé des plus fortunés des mécènes.

On lisait des poèmes des pièces de théâtre (Comédie et tragédie), des discours judiciaires ou politiques, des ouvrages d histoire etc. En général chez soi devant un des invités dont on attendait des conseils et surtout des compliments mais qui ne se montraient ni toujours attentifs ni toujours bien élevés. Elles donnaient lieu à tout un protocole. Certains se produisaient dans des lieux publics voire sur le Forum. On faisait des lectures publiques en toutes saisons, à toutes les heures du jour. Cette mode touchait presque tous ceux qui aimaient écrire.

L'influence qu'elles ont eue sur la littérature latine, les avis sont partagés : un auteur comme Pline le Jeune (62-l20 ap. J.-C.) qui les a beaucoup pratiquées avec succès, leur attribue une influence bénéfique. Ils procureront un passage brillant ou une formule frappante. Elles détournent des grands projets et détruira leur ambition.

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