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Les fenêtres: Charles Baudelaire                

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Par   •  22 Janvier 2023  •  Analyse sectorielle  •  1 722 Mots (7 Pages)  •  160 Vues

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Les fenêtres: Charles Baudelaire                

Introduction

        

        Charles Baudelaire (1821-1867) est un poète majeur du XIX ème siècle, à la croisée des différents mouvements poétiques de ce siècle : le Romantisme, le Parnasse et le Symbolisme dont il est le précurseur. La publication en 1857 de son grand recueil de poèmes en vers, Les Fleurs du Mal, fit scandale, et certains poèmes furent censurés. Il entreprend ensuite la rédaction d’un autre recueil, Le Spleen de Paris, résolument moderne dans sa forme puisqu’il s’agit de poèmes en prose, un genre nouveau lancé par le poète Aloysius Bertrand quelques années auparavant (Gaspard de la nuit, 1842). Baudelaire travaille à cette œuvre jusqu’à sa mort : inachevée, elle est publiée à titre posthume en 1869. Adepte de la modernité dans ses thèmes (la ville de Paris est l’un des fils conducteurs du recueil comme l’indique le titre). CB abandonne ici le vers traditionnel dont les contraintes limitent son inspiration. Buadelaire consacre l’un de ses petits poème en prose à un objet innatendu en poèsie, un objet de la vie quotidienne, les fenêtres.  À travers ce tableau parisien qu’il compose baudelaire fait une sorte d’apologue ou il transmet une constatation paradoxale: les fenêtres fermées sontplus intéressantes que les fenêtres ouvertes, ainsi qu’il peint le rôle du poète parmi les hommes.

Problématique: en quoi ce poème instaure une rupture poètique, et comment dépasse-il une simple description d’un objet quotidien ?

Composition:

I) un tableau suscitant une considération paraodoxale= 1er paragraphe.

II) du réalisme au légendaire= paragraphe 2-3-4.

III) Un dialogue fictif=  paragraphe 5

I-1ère partie:

        Au cœur du poème se trouve la scène, le sujet, et comme pour l’encadrer comme encadrement d’une fenêtre, au début et à la fin, des réflexions plus générales qui dépassent la simple description et donnent au texte sa portée symbolique. C’st un tableau que nous peint ici là Baudelaire.

        La première phrase= baudelaie présente l’observateur et le sujet de façon plus générale (le celui qui: pronom relatif)  = retrouve le ton de la certitude, et même aussi pour appuyr cela un présent de vérité générale dans la première pharse ( ex: regarde ou voit).

Ne voit jamais= une négation à valeur catégorique= appuyer la présentation l.2

Tournure impersonnelle= avec le il n’est pas plus L.3.

        Il y oppose( le sujet et l’observateur) par un parallélisme (« Celui qui regarde... une fenêtre ouverte » / « celui qui regarde une fenêtre fermée » l1 -2) le spectacle des deux situations. Mais l’avantage est à la fenêtre fermée:  Par le biais d’un comparatif d’égalité nié : « ne voit jamais

autant de choses que... » l1-2 qui traduit en fait la supériorité.

        Puis il décrit le sujet du tableau, « la fenêtre éclairée »: la forme de la fenêtre évoque le cadre d’un tableau, la « fenêtre éclairée d’une chandelle » l4 rappelle les tableaux en clair-obscur de Rembrandt. Deux d’entre eux traduisent des impressions visuelles contrastées (« ténébreux » , « éblouissant » )

Les 3 autres prennent une valeur plus affective que descriptive (« profond » , « mystérieux » , « fécond » ). La vision est donc esthétique et morale

Les deux phrases suivantes insistent sur la supériorité du spectacle que cache une fenêtre (« derrière une vitre » ) sur ce qui nous est donné à voir en plein jour : « au soleil » , jugé « moins intéressant »  (comparatif d’infériorité).

L’affirmation est à nouveau catégorique : « toujours » La dernière phrase du § explique la raison de cette supériorité de la fenêtre fermée. Grâce à un rythme ternaire jouant sur les répétitions : « vit, la vie, rêve, la vie, souffre la vie » . Renforcé par les allitérations en [v] qui reproduisent l’effet de souffle.

Ce qui intéresse surtout le poète dans ce que dissimule une fenêtre, c’est donc la vie sous toutes ses formes, y compris les plus douloureuses (« souffre » vs « rêve ». Cette phrase est donc particulièrement poétique.).

Baudelaire aime ainsi choquer et adopter un point de vue original. Enfin, Baudelaire plaide implicitement pour une poésie du quotidien et du réel, mais d’un réel esthétisé par la mention de la « chandelle », plus poétique que l’éclairage au gaz de l’époque.

II-du tableau réaliste à la légende 2, 3, 4

        Le poète -peintre passe au « je », il s’implique

 (registre lyrique), Avec un présent ambigu (s’agit -il d’un présent d’énonciation : « j’aperçois » = un jour ou d’habitude ; « j’aperçois »  =

régulièrement ?)  Il décrit ce qui se passe devant ses yeux, à travers une fenêtre,

justement. Par manque d’argent, Baudelaire était réduit à vivre dans des mansardes sous les toits

La métaphore évocatrice des « vagues de toits » il suggère une vision panoramique depuis le haut d’un bâtiment, comme l’ouverture vers l’infini de la mer.

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