Les courtisans dans les textes de La Fontaine et de La Bruyère

Dans les textes proposés on distingue une cible communes: Les courtisans.

Dans le texte de La Fontaine, il commence tout d'abord par les décrire « Tristes, gais, prêts à tout, à tout indifférents » (v.18), puis il met en avant l'hypocrisie de ces même courtisans qui sont prêts à tout pour plaire au Roi et à sa famille: « Sont ce qu'il plaît au Prince, ou, s'ils ne peuvent l'être, Tachent au moins de le paraître » (v.19,20), « Peuple caméléon, peuple singes du maître » (v.21). « Flattez-les, payez-les d’agréables mensonges » (v.53) ils n'agissent que dans leur intérêt. « On dirait qu'un esprit anime mille corps » cette phrase de La Fontaine est très significative, elle donne l'impression au lecteur que les courtisans sont « cloné ».

Dans le second texte La Bruyère critique les courtisans mais d'une manière un peu plus approfondi sur le plan de la description « qui pourrait les représenter exprimerait l'empressement, l'inquiétude, la curiosité, l'activité ...». Il les critique d'une manière plus satire « on ne les a jamais vu assis, jamais fixés et arrêtés ... », le texte tourne part moment à la dérision « On les voit courir, parler en courant, et vous interroger sans attendre de réponse. Ils ne viennent d'aucun endroit, ils ne vont nulle part: Ils passent et ils repassent. »

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