LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

"Les caprices de Marianne" Alfred de Musset Acte I Scène I, la scène d'amitié entre Coelio et Octave.

Analyse sectorielle : "Les caprices de Marianne" Alfred de Musset Acte I Scène I, la scène d'amitié entre Coelio et Octave.. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Mai 2015  •  Analyse sectorielle  •  1 160 Mots (5 Pages)  •  2 245 Vues

Page 1 sur 5

"Les caprices de Marianne" Alfred de Musset Acte I Scène I, la scène d'amitié entre Coelio et Octave.

L’extrait est:

COELIO, rentrant. - Malheur à celui qui, au milieu de la jeunesse, s'abandonne à un amour sans espoir ! Malheur à celui qui se livre à une douce rêverie avant de savoir où sa chimère le mène et s'il peut être payé de retour ! Mollement couché dans une barque, il s'éloigne peu à peu de la rive, il aperçoit au loin des plaines enchantées, de vertes prairies et le mirage léger de son Eldorado. Les vents l'entraînent en silence et, quand la réalité le réveille, il est aussi loin du but où il aspire que du rivage qu'il a quitté ; il ne peut ni poursuivre sa route ni revenir sur ses pas.

(On entend un bruit d'instruments. Quelle est cette mascarade? N'est-ce pas Octave que j'aperçois ? (Entre Octave.)

OCTAVE. - Comment se porte, mon bon Monsieur, cette gracieuse mélancolie ?

COELIO. - Octave ! ô fou que tu es ! tu as un pied de rouge sur les joues !

- D'où te vient cet accoutrement ? N'as-tu pas de honte en plein jour ?

OCTAVE. - O Coelio ! fou que tu es ! tu as un pied de blanc sur les joues !

- D'où te vient ce large habit noir ? N'as-tu pas de honte en plein carnaval ?

COELIO. - Quelle vie que la tienne ! Ou tu es gris, ou je le suis moi-même.

OCTAVE. - Ou tu es amoureux, ou je le suis moi-même.

COELIO. - Plus que jamais de la belle Marianne.

OCTAVE. - Plus que jamais de vin de Chypre.

COELIO. - J'allais chez toi quand je t'ai rencontré.

OCTAVE. - Et moi aussi j'allais chez moi. Comment se porte ma maison ? il y a huit jours que je ne l'ai vue.

COELIO. - J'ai un service à te demander.

OCTAVE. - Parle, Coelio, mon cher enfant. Veux-tu de l'argent ? Je n'en ai plus. Veux-tu des conseils ? Je suis ivre. veux-tu mon épée ? voilà une batte d'arlequin. Parle, parle, dispose de moi.

COELIO. - Combien de temps cela durera-t-il ? Huit jours hors de chez toi ! Tu te tueras, Octave.

OCTAVE. - Jamais de ma propre main, mon ami, jamais; j'aimerais mieux mourir que d'attenter à mes jours.

Voici mon travail:

Cet extrait est issu de la scène d’exposition de la pièce de théâtre; Les Caprices de Marianne. Elle fut éditée 1833 par Alfred de Musset ; auteur romaniste du XIXe. Nous allons étudier la première scène de l’Acte I.

Cet extrait présente au lecteur une scène d’amitié entre deux hommes ; Coelio et Octave. La pièce ce passe à Naples en plain carnaval. Les personnages se chamaillent sur l’amour de Coelio pour Marianne et sur le mode de vie d’Octave.

Nous allons donc étudier dans une première partie ; deux portraits très contrasté des deux hommes. Puis, en opposition, dans une deuxième partie ; une complicité évidente.

Une opposition marquée existe entre Coelio et Octave. Le contraste apparait premièrement à travers le physique des deux personnages. Octave met en valeur la pâleur de Coelio ; « tu as un pied

...

Télécharger au format  txt (6.5 Kb)   pdf (83.5 Kb)   docx (10.5 Kb)  
Voir 4 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com