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Les Personnages, L'âme Du Roman

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Par   •  27 Avril 2012  •  930 Mots (4 Pages)  •  1 370 Vues

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L'âme du roman

Le moteur central

Il existe différents genres de roman. En effet, ils sont littéraires, policiers, de mœurs, historiques, d'aventures, fantastiques, etc… Mais ils ont tous un point commun au-delà d’avoir une histoire, ils ont des personnages. En effet, quelles que soient les formes prises par le roman, le personnage en est le point central : il est le moteur de la fiction, et c'est avec lui que l'on mesure le degré de vraisemblance et d'authenticité qu'il faut lui accorder. Alain Robbe-Grillet dit dans Pour un nouveau roman « C’est là que l’on reconnait le ‘’vrai’’ romancier : il crée des personnages. ». Ainsi pour moi, le roman et le personnage sont indissociables.

Une composante indispensable

Autant il existe de romans « différents au niveau de la forme » comme La Disparition de Georges Perec où la lettre « e » est simplement oubliée ou comme Un coup de dés…" de Mallarmé où la ponctuation est supprimée ; autant le personnage ne peut être supprimé d’un véritable roman. En effet, en général, l’histoire provient du fait que des personnages font des actions, qui entrainent des conséquences. C’est la théorie cause/conséquence et le principe fondamental de l’univers. Admettons maintenant qu’un écrivain décide, d’écrire un livre sans personnage. Je dis un livre car pour moi, il est impossible qu’un roman puisse se séparer de personnages. Celui-ci n’aura aucun attrait pour le lecteur et l’abandonnera dès la première page.

Mais qui sont-ils ?

Les personnages, parlons-en ! Pour Alain Robbe-Grillet, le personnage « ce n’est pas un ‘’il’’ quelconque, anonyme et translucide, simple sujet de l’action exprimée par le verbe […] son caractère permet au lecteur de lu juger, de l’aimer ou de le haïr. » On peut haïr des personnages, hommes et des femmes mais le personnage de roman peut être aussi plus abstrait. En effet, on peut écrire un roman dont les personnages sont des sentiments (amour, haine, peur) ou métaphysiques (esprits, divinités). Les romans fantastiques sont friands d’êtres divins que l’on considère et que je considère pleinement comme des personnages que l’on peut juger. On peut aussi juger et épiloguer sur l’amour, la haine, etc… Peut-être que le personnage se caractérise par le fait que l’on peut le juger. L’Homme juge et critique, c’est dans sa nature. Il jugera un roman en fonction de ses personnages bien qu’un roman peut-être un chef d’œuvre avec des personnages exécrables comme les anti-héros, les « méchants ». Même dans L’Etranger d’Albert Camus, Meursault est plus qu’un personnage. Il semble distant, anti-héro et inhumain. Cette idée d’inhumanité est très importante. Bien qu’Albert Camus écrive de nouveaux romans qui essayent de se détacher des anciennes règles comme les personnages, il ne peut les oublier. Meursault n’est pas humain mais est quand même un personnage. Un personnage exécrable mais un personnage quand même. Et le roman est un chef d’œuvre. Comme quoi il n’est pas obligatoire d’avoir des personnages

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