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Les Figures De rhétorique

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Par   •  28 Janvier 2013  •  1 751 Mots (8 Pages)  •  966 Vues

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L'allégorie :

Une allégorie est une façon de s'exprimer qui consiste à rendre concret, quelque chose qui est abstrait. En fait on essaye de représenter par une image, quelque chose qui est sous la forme d'une idée, d'un sentiment ou autre chose d'abstrait.

- Il savait que la vieille femme et sa faux allait bientôt lui rendre visite. La vieille femme et la faux représente la mort sous forme d'image. C'est donc une allégorie.

L'anacoluthe :

Derrière ce nom étrange se cache une figure de rhétorique bien courante. Oui même vous, je suis sûr que vous l'avez déjà utilisée. L'anacoluthe vient du grec anacoluthon qui veut dire "qui ne suit pas". L'anacoluthe est donc une sorte de coupure dans une phrase.

- La voiture de Jean, si elle n'eût été révisée à temps, tout le destin de la famille aurait changé.

On s'attend à ce que la voiture de Jean soit le sujet central de la phrase, mais l'anacoluthe (entre les virgules), change les choses pour que le sujet soit le destin de la famille.

Il s'avère que, bien souvent, l'anacoluthe soit involontaire, surtout quand on écrit des phrases très longues dont on ne parvient pas à en maitriser la construction. Sinon, bien maîtrisée, elle est une figure de style très intéressante.

L'anaphore :

L'anaphore vient du grec anaphora qui veut dire "reprise". L'anaphore est la répétition d'un même mot ou d'un ensemble de mots au début de phrases ou de portions de phrases.

- Jamais je ne céderais, jamais je ne plierais, jamais je ne m'inclinerais.

On créer ainsi une insistance dans la phrase en répétant le même mot là où il est le plus visible, en début de phrase. On retrouve souvent cette figure de style dans les poèmes, en tête de vers.

L'antiphrase :

Antiphrase vient du grec anti qui veut dire "contre" et phrasis qui veut dire "expression". Ce qui veut donc dire qu'on se sert de l'antiphrase pour dire le contraire de ce qu'on écrit ou dit.

Quand on parle de quelqu'un qui a commis une erreur par exemple, on peut dire :

- Ha bravo ! C'est malin ! C'est beau !

On dit bien le contraire de ce que la situation devrait évoquer. On note alors l'intention de provoquer de l'ironie dans la phrase. C'est souvent le but de l'antiphrase.

L'antithèse :

Antithèse vient du grec anti, qu'on vient de voir ci-dessus, et thesis qui veut dire "opposition". L'antithèse est alors utilisée pour rapprocher dans une même phrase, deux mots ou deux idées dont le sens s'oppose.

- Les deux hommes assis côte à côte, évoquaient par leur aspect, l'un le serieux, l'autre la négligence... On peut en trouver beaucoup d'autres : le chaud/le froid, la vie/la mort...

Le chiasme :

Moi aussi, la première fois que j'ai lu ce mot, j'ai bien ri ! Mais contrairement à ce que laisse croire sa construction, ce mot qui vient du grec khiasma, veut dire "croisement". Et surtout, il se prononce "Kiasme". Le chiasme consiste donc à présenter des mots ou des groupes de mots en les croisant au centre et aux extrémités de la phrase. Les expressions utilisent fréquement ce type de figure :

- Il faut manger pour vivre, et non vivre pour manger.

- Un pour tous, et tous pour un.

En poésie, on utilise le chiasme de façon encore plus sophistiquée. Les croisements se font alors sur la nature ou la fonction grammaticale des mots ou même sur leur sens.

La comparaison :

La comparaison sert à rapprocher deux termes afin d'insister sur le fait qu'ils se ressemblent. On utilise en général entre les deux termes, un mot de comparaison: comme, semblable à, ainsi, tel... Pour qu'une comparaison soit valable, il faut :

un comparé : c'est ce que l'on compare.

un comparant : c'est ce à quoi on compare.

un mot comparatif : comme...

L'ellipse :

Ellipse vient du grec elleipsis qui veut dire "manque". Une ellipse est une figure qui consiste à supprimer un ou plusieurs mots dans une phrase, mais pourtant la phrase garde son sens. Les mots qui restent permettent normalement de retrouver ceux qui manquent.

- Il n'a pas encore soupé, simplement grignoté.

Ici, on a supprimé les mots "il a", devant "simplement grignoté". On parle d'ellipse de "il a", qui ne modifie pas le sens de la phrase et qui permet de voir ce qui manque.

En général, on se sert d'une ellipse pour alléger la phrase, mais quand elle est mal utilisée, on peut vite faire des confusions.

- Chiasme commence par "ch" et finit par un "f".

Là on comprend plus rien, car on croit que chiasme finit par un "f". Or, la phrase veut dire que "finit" commence par un "f". Donc il vaut mieux dans ce cas, répéter le verber "commencer" (...et finit commence par un "f").

L'euphémisme :

Euphémisme vient du grec eu qui veut dire "bien" et phêmê qui veut dire "parole", donc en tout, ça veut dire "mot favorable". En fait, on se sert d'un euphémisme lorsqu'on veut adoucir ou atténuer une vérité difficile à entendre.

- Désormais, il se repose, après une vie bien remplie.

On sous-entend que le sujet est mort, mais le verbe "reposer" atténue la réalité de la mort.

On a souvent recourt à l'euphémisme dans les cas où on parle de la mort, de la maladie, ou de la vie sociale et politique (en temps de crise économique par exemple, on ne parle pas de récession mais de ralentissement...)

La gradation :

La gradation est

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