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Les Figures Analogiques

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Par   •  10 Mars 2013  •  669 Mots (3 Pages)  •  984 Vues

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Les figures analogiques

La comparaison et la métaphore sont des figures de style fondées sur l'analogie. Elles établissent un rapport de ressemblance entre un premier élément "le comparé" et un second "le comparant", ressemblance fondée sur une ou plusieurs qualités communes. La métaphore ou la comparaison sont appelées "personnifications" lorsque le comparé est un inanimé et que le comparant relève de l'humain.

1. La comparaison

Elle consiste à rapprocher (explicitement) deux éléments par un trait commun au moyen d’un mot de comparaison "comme, tel, pareil, semblable, ainsi que, mieux que …" ou la présence des verbes "ressembler, paraître, sembler… "

Elle a passé, la jeune fille Vive et preste comme un oiseau. (Nerval)

Comparé Point commun Outil de comparaison Comparant

La comparaison stylistique fait intervenir des éléments appartenant à des domaines distincts. Elle établit alors une analogie entre ces deux réalités à partir d'une caractéristique commune qui est implicite. Souvent, elle introduit souvent une connotation, une idée implicite seconde.

- Aubignane est comme un petit nid de guêpes : La ville est très animée, mais elle peut être aussi dangereuse qu'un nid de guêpes.

2. La métaphore

La métaphore n'emploie pas de terme de comparaison, le rapport d'analogie reste donc sous-entendu. La métaphore crée la surprise chez le lecteur en rapprochant des images inattendues. La correspondance que la métaphore établit entre deux réalités va jusqu’à l’identité.

- Un ouragan traversa la pièce. Le comparé est remplacé par le comparant. Une personne est assimilée à un ouragan.

On distingue deux sortes de métaphores :

 La métaphore annoncée : Le comparé et le comparant sont rassemblée dans un même énoncé.

- Un gros serpent de fumée noire. La métaphore précise la forme du « serpent » ; mais bien plus, la fumée devient serpent ce qui lui donne une connotation inquiétante. La métaphore est une métamorphose.

 La métaphore directe : Lorsque le comparé est absent ou discrètement suggéré (sous-entendu) et qu'il ne reste plus que le comparant, la métaphore peut se transformer en une sorte de devinette ou en énigme. On parle alors de métaphore directe

- Cette faucille d’or dans le champ des étoiles. (Hugo compare la lune à une faucille d’or.)

- L’innocent paradis, plein de plaisirs furtifs. (Baudelaire compare l’enfance à un innocent paradis.)

On parle de métaphore filée lorsque la première métaphore en engendre d'autres, construites à partir du même comparant, et développant un champ lexical dans la suite du texte.

Quel démon a doté la mer, rauque chanteuse

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