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Les Animaux Malades De La Peste Commentaire

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Par   •  3 Janvier 2012  •  2 328 Mots (10 Pages)  •  2 824 Vues

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I°) Le tableau initial de la peste

Il est assez long, il est fait sur le monde lyrique et il présente la peste de manière pathétique pour l’humanité. La peste n’est pas nommé tout de suite ; elle est présenté par l’effet qu’elle produit « la terreur ». L’insistance sur le fléau se fait par des périphrases, construite sur un parallélisme puisque les vers 1 et 2 contiennent d’abord le mot « mal » puis une proposition relative. Lors de la rime, se trouve les mots « terreur » et « fureur », ils sont très proche phonétiquement et insiste sur la gravité de ce mal.

La fontaine évoque la colère divine pour nous faire peur. La peste était considéré comme une punition par les dieux, et la colère divine donne un caractère fatale et implacable au fléau. On peut penser à la peste mythologique dans l’histoire de dippes ; cela donne un effet tragique et fait pensé à la folle. L’expression « les crimes de la terre » annonce les futurs crimes commis plus loin par les animaux.

Le mot « peste » arrive en position de rejet au vers 4, immédiatement suivit d’une parenthèse qui contient une précaution oratoire comme si l’on avait peur de prononcer son nom.

Les effets de la peste st évoqués au vers 5 par une périphrase et un euphémisme qui signifie qu’elle est très meurtrière et qu’elle tue beaucoup d’être vivant. La peste est personnifié ce qui la rend plus effrayante et elle est personnifié de manière allégorique. Le fléau est comparé au vers 6 à 1 autre fléau qui est la guerre, également craint par l’humanité. La comparaison clos la présentation de la peste par un octosyllabe qui vient brutalement clore le tableau.

Le vers suivant est un alexandrin avec un rythme ample et majestueux construit sur un chiasme (disposé en forme de croix). Le chiasme met en val le pronom « tous » pour montrer l’étendu du mal malgré la nuance entre « mourir » et « être frappé ».

La fontaine, dans les vers suivants décrit le bouleversement qui s’en suit à travers des litotes qui affirme la forme negative ; il énumère tout ce qui s’est perdu et n’existe plus a cause de la peste ; succession rapide d’octosyllabe qui rappelle les octosyllabes. (évocation du travail cf : cigale et fourmi ; évocation du mangé avec appétit = la gourmandise est un thème des fables vers 10)

Au vers 11, La fontaine rappel la lutte pr la vie qui est cruel car c’est la loi du + fort (rappel du loup et l’agneau). Les 2 vers finaux rappelle le caractère traditionnel des tourterelles qui sont les animaux de l’amour. La fontaine met l’accent sur l’importance de l’amour, puisque sans amour il est inutile de vivre « + d’amour…+joie ».

Cette intro sert à montrer la tristesse de la condition humaine mais aussi pour annoncer la suite car la gravité de la situation oblige à prendre des mesures d’urgence et d’autre part pour annoncer un décalage entre le jugement et la gravité du mal ; ce décalage est comique. Au point meme, si à la fin de la fable on se demande si la peste est peut être l’injustice qui n’a pas de solution.

II°) La parodie de justice à travers le compte rendu du conseil.

La sphère se rétrécit car avant c’était la sphère du mythe (très large), de l’universelle, tandis que maintenant c’est la sphère politique et on devine déjà que ce décalage va pas aboutir à pas de solution.

La fontaine met des intervenants de façon théâtrale. La fable a un caractère théâtrale.

1) Le lion

Le lion dans le bestiaire de La fontaine est le roi des animaux et il est injuste, puissant ; c’est le 1er indice qui fait penser à ce qui va se passer.

Il parle le 1er car il est le plus puissant. La décision du lion est politique car il veut « tenir conseil », cela fait penser au conseil des ministres, cours publique, confession. L’accent est mis sur sa parole rapporté plus longuement et au discous direct. Ce qui nous permet d’apprendre les propos direct et de les apprécier.

Les 1er mots « Mes chers amis » sont plein de bienveillance, c’est un préambule amicale, calme, c’est un roi paternaliste. Il semble un roi bon humain, qui traite les autres d’égal à égal ; se sont ses amis ; l’expression qu’il avance rappelle ce qui a été dit au début dans le tableau initial et c’est aussi la teneur meme des serments. Ce qui est écrit au début devient 1 péché, le mot « infortune » a un sens fort, formelle qui signifie « malheurs terribles ». Le lion au vers 19 rapporte aux flèches du dieu Apolon, les flèches qui envoient la peste ; il ajoute la dimension mythologique.

Le lion emploie le vocabulaire de la tragédie pour marquer la gravité du moment et il propose comme dans la mythologie de désigner le bouc émissaire qui se chargera de purifier la communauté.Le coupable doit « se sacrifier », il implique toute la société grâce au nous ; et celui qui se sacrifie le fera pour le bien publique. Le lion à l’air prudent vers 20 « peut être », il n’est pas tranchant mais prudent. Il propose ensuite au vers 23 une confession publique ; cette fois le lion est plus direct il emploie l’impératif ; il utilise toujours le « nous » ; les confessions sont une autre connotation religieuse.

Puis le lion montre l’exemple vers 25 et sa confession se veut transparente, il n’atténue pas ses fautes, il insiste meme sur la gravité « gloutons », « dévoré » il ne minimise pas. Il insiste sur l’ignorance de la victime donc sur sa faute. Le roi est très éloquent, il fait les questions et les reponses et le mot « offense » appartient également au langage religieux. Le détail suprême est qu’il a aussi mangé le berger avec le mouton. Le vers 29 détache d’expression « Le berger ». Le lecteur s’amuse de l’ironie de La fontaine. Le roi se propose au vers 30 en victime de sacrifice mais très habilement il ajoute l’expression qui marque la réticence « si il le faut… ». Puis il invite les autres à faire de meme et fixe les règles du jeu qu’il donne comme quelque chose de conforme à la justice.

Le vers 33 nous glace le sang, on dirait une condamnation, une sentence. Le lecteur qui n’est pas naïf sait que le roi échappera à cette sentence.

2) Le renard

Le renard lui aussi est connu du lecteur ; dans le bestiaire le renard reprend la ruse, la flatterie. Il parle en 2ème comme étant peut être le 2ème personnage du royaume ; son discours est également rapporté. Le renard parle franchement et ne prend aucune précaution, par

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