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Lecture analytique du poème Le Saut Du Tremplin de Théodore de Banville

Mémoires Gratuits : Lecture analytique du poème Le Saut Du Tremplin de Théodore de Banville. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  15 Octobre 2012  •  610 Mots (3 Pages)  •  6 034 Vues

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➢ Caractérisation du texte : le poète s’adresse à sont tremplin, c’est-à-dire à l’objet, la

planche élastique qui lui permet de sauter.

Problématique : De quelle manière Banville met-il ici en scène un personnage de saltimbanque qui devient une représentation du poète et de l’artiste ?

Quel portrait de l’artiste et du poète Banville présente-t-il au lecteur dans ce poème à travers l’image du clown acrobate ?

➢ Première partie : Le clown, un personnage tiraillé entre son désir d’ascension et la pesanteur terrestre.

1) Le désir d’aller vers le haut.

Le clown subit une attraction très forte vers le ciel, les hauteurs.

Abondance de comparatifs et de superlatifs « si haut », « plus haut », « plus loin » pour faire sentir le mouvement ascendant du clown vers le ciel et souligner son attraction toujours plus grande vers le haut.

La locution prépositive « jusqu’à » rythme le poème et introduit trois descriptions du ciel tel que le poète l’imagine : « ces sommets », « ces éthers », « ce lapis ».

2tude des constructions similaires dans les trois strophes et des caractéristiques du ciel qu’elles présentent.

2) La vision du monde d’en bas.

Le désir d’aller vers le haut est d’autant plus fort que le monde d’en bas semble banal, utilitaire et inintéressant.

Le poète cherche à s’extraire d’un monde qu’il déprécie : métaphore « prison mouvante » pour la Terre.

Les personnages campés et leurs caractéristiques (professions, accessoires). Le souci du détail de Banville.

« je vois encor »

3) Une attraction fatale : la mort du clown.

Etude précise de la dernière strophe du poème. Faire le rapport avec le titre : le saut du tremplin = la mort du clown.

Reprise amplifiée du superlatif « si haut ». A la rime avec « échafaud », qui désigne par périphrase le tremplin.

Mort spectaculaire dans tous les sens du terme : le clown meurt pendant le spectacle (v.33-34), et d’une manière extraordinaire.

Lien avec la figure d’Icare : le clown a voulu aller trop haut et il en est mort. Cf v.30 : « des ailes ».

Mort qui est à la fois un drame : connotation péjorative de « vil échafaud » et une libération : « le cœur dévoré d’amour ». Le clown meurt, mais il a réalisé son rêve.

➢ Deuxième partie : le poète et le clown.

1) Le clown et le poète : deux êtres à la marge.

Clown = monde du cirque, des gitans, peuple nomade en marge de la société.

Poète a souvent été considéré comme un être à part cf Baudelaire, « l’Albatros ».

Un

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