Lecture analytique de l'essai chapitre 6 L'éducation de Montaigne
Rapports de Stage : Lecture analytique de l'essai chapitre 6 L'éducation de Montaigne. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar leoSteFrancais • 1 Avril 2013 • 1 064 Mots (5 Pages) • 1 978 Vues
Lecture analytique N°8
Essais, livre 1, chapitre 6
Montaigne
Intro :
I/ Les composantes de l’éducation
A/ La figure de l’élève, finalité de l’éducation
Enfant de famille noble (l.1), aristocratique.
Elitiste de l’éducation qui va être donnée
« non pour le gain… siens propre » (l. 3 et 6) => marque élitiste de l’éducation apparait dans le but poursuivit.
Présenté de manière négative « non pour le gain » (l3), « ni pour les avantages extérieurs » (l.7).
L’éducation du jeune noble ne doit pas avoir de visé pratique. Il exclut toute considération matérielle. En aucun cas l’acquisition de la culture n’est intéressée, pour briller en société, elle doit être désintéressée.
L.9 : l’éducation ne doit pas conduire à faire un homme savant qui expose ses connaissances, un homme pédant => il veut former un homme habile, un « honnête-homme » (XVIIe : définit par La Rochefoucauld).
=> personne cultivée mais pas pédante. Personne qui a les connaissances des convenances mondaines, homme poli.
l.7 « et » à valeur d’opposition. Montaigne s’attache uniquement à l’enrichissement intérieur : « au-dedans »
B/ La figure du précepteur, du guide
l.9 « guide » qui va enseigner d’une « manière nouvelle’ (l.12)
« guide » est définit par un proposition subordonnée relative déterminative (l .10) au subj. passé
Opposition entre « bien faite » (qualité des connaissances) et « bien pleine » (somme de connaissances) l.10 / rejoint « habile homme »/ « homme savant » => suggère un homme capable d’adapter son raisonnement.
Montaigne demande de nombreuses qualités : intelligent, adaptation, écoute, réflexion, observation
écoute => pour former un individu
C/ Un traité d’éducation personnel
Dans ce chapitre destiné à Diane de Foix, Montaigne s’exprime en son nom propre
Emploi de la 1e pers singulier « je », « moi »
Emploi du conditionnel => montre les souhaits, le désir
Montaigne fait référence à son expérience l.28 : il est plus aisé de monter la pente que la descendre
Montaigne mentionne les anciens, allusion à Socrate (l.19), Platon (l.40), Cicéron avec citation (l.21)
Ecriture libre, sans contrainte, à « sauts et à gambades »
l. 13 et 14 métaphore gavage des oies l.34 à 42
II/ La critique de l’enseignement traditionnel
A/ un système de dénonciation complet
Montaigne adopte différents statut => liberté d’écriture
- statut d’auteur
- statut d’enfant (=> qui subit une éducation), l.13 « notre », « nos » adj. possessif
Ce n’est pas un souvenir personnel
- statut de précepteur, l.24 « nous »
- statut d’un adulte en charge de l’éducation de l’enfant, l.9 « on » pronom indéfini
- statut de porte parole de la doxa, d’un pt de vue impersonnel, l.22 « il » tournure impersonnelle
l.26 « savoir descendre » est sujet => pt de vue universel
complexité du système énonciatif ne nous permet pas de situer l’origine du propos
Montaigne convoque tour à tour, l’élève, le précepteur, l’adulte, le pt de vue universel => donne une valeur argumentative de ses idées.
B/ Des images concrètes
- l’image alimentaire, du gavage des oies « versait » l.13, « comme »
Conception de l’enseignement basé sur la quantité de connaissances et non la réflexion
L’enfant est assimilé à un animal sans réflexion, réceptacle du savoir : « ce n’est que redire » l.14, préfixe implique la répétition ; absence de réflexion soulignée par la locution restrictive « ne que »
«criailler » => action du précepteur => cris proche de ceux d’un animal
l.40
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