Lecture Cursive Sur Si C'est Une Homme

Si c'est un homme est une récit autobiographique qui raconte l'expérience des camps d'extermination des juifs, vécue par l'auteur, pendant la Seconde Guerre mondiale. Il explique son quotidien dans le camp, la lutte et l'organisation pour la survie des prisonniers. Tout au long de ce récit, Primo Levi montre les horreurs de la déshumanisation des camps. L'auteur est arrêté en février 1944, en Italie, alors qu'il débutait des activités de résistant, dans un groupe très peu organisé. Il est envoyé à Auschwitz, dans un camp de travail. Il échappe de justesse à la sélection qui conduisait à l'élimination pure et simple. Heureusement, selon lui grâce à sa formation de chimiste et essentiellement à sa chance, il va se trouver une place plus protégée. Malade de la scarlatine à l'évacuation du camps par les nazis, il échappe ainsi aux terribles marches de la mort, et organise avec 2 autres camarades encore valides la survie de son "Block" à l'infirmerie, où il passe ses derniers jours avant la libération du camp par les soviétiques.

Dans ce récit Primo Levi dénonce la déshumanisation des juifs dans les camps de concentration. Les prisonniers n'ont plus que prénom mais un numéro de matricule qui permet de les différencier, ce qui leurs enlèvent déjà une partie de leurs personnalité. Ensuite les droits d'expressions sont supprimés, ils leurs ont enlevé tous les bien que les prisonniers possédaient jusqu'à leurs cheveux pour en faire du tissu. Les homme est traité comme du bétail ou encore comme des cobayes, puisque qu'ils expérimentaient sur les hommes et les femmes des médicaments avant de les exterminer. L'auteur explique aussi qu'il y avait une certaines rivalité entre les différents détenus puisqu'une faim tenace subsistaient, le froid faisait craintes, il y avait un désintérêt total pour les prisonniers les plus faibles et certain était privilégié donc la solidarité était quasiment inexistante. Aussi après leur mort, les cendres étaient utilisées comme engrais. Lors de la moindre défaillance les détenus ce faisaient rouer de coups. Les juifs ont perdu toutes leurs dignités et Primo Levi décrit donc l'inhumanité du camps d'Auschwitz de la manière la plus glacial possible mais celui-ci garde tout de même un ton neutre et ne pose aucun jugement.

C'est avec cela que nous prouvons que l'homme avait perdu toute humanité, et était réduit a un sous homme.

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