Lecture Analytique Oedipe Roi

ŒDIPE-ROI

Auteur : Sophocle

Contexte historique : 5e siècle avant JC

Contexte géographique : Grèce Antique

Contexte littéraire : le texte se situe vers la fin de la pièce ; ce monologue est une réponse a la question du coryphée « pourquoi t’es-tu crevé les yeux ? »

Mythe d’Œdipe : Un oracle annonce aux parents d’Œdipe (Laïos et Jocaste),que leur fils tuera son père et épousera sa mère. Ceux-ci, lorsque leur enfant ne, le donnent a un berger pour qu’il le tue (ils lui attachent les pieds, d’ou son nom : ouadipus qui veut dire pieds enfles). Mais le berger ne le tue pas, l’enfant sera adopte par Polybe, roi de Corinthe. Lorsqu’il grandit, il découvre que Polybe n’est pas son vrai père, et il s’en va. En route, il rencontre un vieil homme, avec qui il se querelle, et il finit par le tuer. Cet homme n’est autre que Laïos. Il arrive a Thèbes ou le sphinx ( ou la sphinge) inspire la terreur. Il résout son énigme (quel animal marche la matin a quatre pattes, a midi a deux, et le soir a 3), et pour récompense se marie a Jocaste, reine de Thèbes, et devient roi de Thèbes. Ainsi la prophétie est exaucée.

Résume de l’œuvre : Au début de la pièce, Thèbes est infestée par la peste, et Œdipe promet de protéger son peuple. Il envoit un émissaire consulter les oracles. Ils disent que l’assassin de Laïos (le père d’Œdipe, ancien roi de Thèbes) vit encore à Thèbes. Œdipe promet a son peuple d’éliminer ce « monstre ».

Analyse :

I. Œdipe, un personnage unique

a. Solitude

i. C’est un monologue, il est donc seul, et il parle seul

ii. Il est aveugle, donc ne pourra plus jamais voir personne

iii. Pas d’adjuvants, et seul a assumer les conséquences de son crime.

b. Crimes uniques

i. Crimes : parricide, régicide, inceste

ii. Champ lexical possessif « mon » (l.3), « ma »(l.4), « mes »(l.6) ⇒ caractère intime de ses victimes (son père, sa mère, ses enfants)

iii. « Même semence » (l.28) : insiste sur le caractère coupable de l’acte d’Œdipe (inceste)

c. A crime unique un châtiment d’exception

i. (l.5) « forfaits plus atroces que ceux pour lesquels on se pend » → se crever les yeux fait plus souffrir que mourir, on vit avec la conscience de son pêché

ii. son châtiment a la fois accentue la souffrance (il vit avec la souffrance toute sa vie, péché pèse sur sa conscience) mais il l’attenue aussi (évite la vue de des enfants en vie et celle de ses parents aux enfers)

II. Un discours argumentatif

a. Une thèse

i. Son monologue sert a expliquer pourquoi il s’est crevé les yeux, qui est sa thèse « ne me dis pas ce que j’ai fait n’était pas le mieux que je pusse faire ». Sa thèse est donc qu’il a fait le meilleur choix de châtiment

b. Des arguments

i. s’épargner

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