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Lecture Analytique L'écume Des Jours Boris Vian Chap. 68

Note de Recherches : Lecture Analytique L'écume Des Jours Boris Vian Chap. 68. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Mars 2015  •  950 Mots (4 Pages)  •  5 683 Vues

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Lecture Analytique : Excipit « L’Écume des jours ».

Boris Vian né le 10 mars 1920 à Ville d’Avray et mort le 23juin 1959 dans le 7è arrondissement de Paris. Au cours de ça vie il sera quelqu’un de très polyvalent puisqu’il sera : écrivain, poète, chanteur, critique, musicien de jazz, ingénieur de l’école centrale, scénariste, traducteur (anglo-américain), conférencier, acteur, peintre.

L’une de ses oeuvres sur laquelle va porter notre analyse et « L’Écume des jours ». Boris Vian s’est consacré à sa rédaction de mars à mai 1946. Cette oeuvre sera publié en 1947 ou elle ne connaîtra pas un grand succès. Ce livre retrace la rencontre amoureuse de Colin et Chloé puis la mort de Chloé qui sera emportée par la maladie emportant ainsi Colin. Et nous allons plus précisément étudier l’excipit. Nous sommes ici dans le dernier chapitre du roman : Chloé est morte, après une longue maladie et malgré tous les efforts de Colin pour la sauver. Il reste seul et désespéré. Mais l’épilogue efface les personnages humains, pour laisser la place aux animaux, notamment à la souris qu’on a rencontrée dans l’incipit.

Peut-on parler de morale pour l’excipit de ce roman ?

Dans un premier temps nous verrons les similitudes du passage avec la fable et dans un second temps nous montrerons le sens symbolique de cet excipit.

[Lecture p.333-335]

I. Similitudes avec la fable.

- Personnification du chat et de la souris afin de mettre en scène une action de façon plus plaisante (Qui choc moins)

- Le chat et la souris sont deux animaux présents dans l’imaginaire collectif.

Mais Vian met en place une relation entre eux bien différente.

La relation traditionnelle sert de base au récit : en principe le chat mange la souris. Mais Vian inverse cette relation. La souris qui demande à être mangée, et remercie le chat d’accepter : « Tu es bien bon ». Le chat, lui, semble plutôt réticent : « ça ne m’intéresse pas énormément », « je suis bien nourri », « Moi, ce truc-là, ça m’assomme ».La souris se trouve donc, de façon presque comique, obligée d’argumenter pour le convaincre, alors que sa situation est tragique : elle va d’abord faire appel à son appétit, puis à sa compassion, qui le conduit à accepter : « je veux bien te rendre ce service ».

Ces deux animaux s’opposent aussi par leurs sentiments par rapport aux humains

- Traditionnellement, le chat est le compagnon de l’homme, et non pas la souris.

Chat parfaitement indifférent à la souffrance de Colin, car il est uniquement préoccupé de lui-même,

- « Il n’avait pas très envie de la savoir. Il faisait chaud et ses poils étaient bien élastiques. ».

- C’est ce que montre aussi sa question, « Qu’est-ce que ça peut te faire ? », et sa conclusion, « Je ne comprends pas du tout. »

La souris au lieu de fuir les humains, fait preuve de sympathie, comme ce fut le cas

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