Lecture Analytique : En Quoi S'agit-il D'une Scène De dénouement Traditionnelle ?

Définition d'une scène de dénouement : C'est la scène finale d'une pièce de théâtre dans laquelle la solution de l'intrigue initiale est donnée. Le dénouement est le moment où le nœud dramatique qui s'est créé tout au long de la pièce se dénouent, en présence de tous les personnages.

o Présentation de la pièce : L'École des femmes est une comédie de Molière en cinq actes. Arnolphe, aussi appelé M. de La Souche, est un homme d’âge mûr qui aimerait jouir du bonheur conjugal, mais il est hanté par la crainte d’être trompé par une femme. Aussi a-t-il décidé d’épouser sa pupille Agnès, élevée dans l’ignorance, recluse dans un couvent. Horace, fils d’Oronte (un autre ami d’Arnolphe), est tombé amoureux d’Agnès au premier regard ; il se confie à Arnolphe dont il ignore le rôle de tuteur, lui avouant qu’il a fait sa cour.

Principales caractéristiques de cette scène :

- Récit de Chrysalde et Oronte sur le passé d'Agnès.

- Nombreuses résolutions de problèmes, quiproquo etc...

- Déchéance et fuite d'Arnolphe.

- Agnès et Horace enfin ensemble

o 1) Résolution du nœud dramatique.

- Horace connait maintenant la véritable identité du prétendu Mr de la Souche et d'Arnolphe.

- Quiproquo entre Arnolphe et Oronte/Chrysalde sur le mariage d'Agnès résolu.

- Agnès et Horace peuvent enfin vivre ensemble.

→ Solution apporté grâce au DEUS EX MACHINA en la personne de Enrique, qui, par sa volonté de marier sa fille avec Horace, permet aux deux amants de pouvoir rester ensemble.

- Chrysalde affirme, pour Arnolphe, que s'il veut tant ne pas être cocu, la meilleure solution est de ne pas se marier (v. 1762/1763)

- Fin sur l'annonce d'un mariage qui contente le spectateur et conclu la pièce d'une façon plutôt traditionnelle et fréquente chez Molière.

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2) Évolution des personnages.

- Le mystère d'Enrique et d'Agnès est levé

L'identité d'Agnès est mise à jour par le récit d'éléments du passé narré par Chrysalde et Oronte.

→ Ces révélations mettent à nu Arnolphe, qui en devient presque touchant lors de sa fuite marqué par un simple « Oh ! » (v. 1764

o - Chrysalde, qui était ami d'Arnolphe, tout en essayant de juguler son obsession du cocuage, passe beau-frère d'Enrique, et Arnolphe se retrouve vraiment seul.

→ Même Alain et Georgette, pourtant présent sur la scène, comme l'intégralité des personnages de cette pièce dans cette scène, restent muets, comme une preuve du fait qu'ils sont maintenant affranchis du pouvoir d'Arnolphe. Cette solitude renforce l'aspect émouvant du personnage d'Arnolphe.

o - Agnès n'est plus cette petite fille ingénue : elle

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