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Lecture Analytique : En Attendant Godot, I

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Par   •  1 Novembre 2014  •  Analyse sectorielle  •  760 Mots (4 Pages)  •  729 Vues

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LECTURE ANALYTIQUE : En Attendant Godot, I

INTRODUCTION :

Extrait de En Attendant Godot, 1ère pièce écrite en français par Samuel Beckett, auteur du XXème siècle et l'un des représentants du théâtre de l'absurde, lequel nous livre une vision grotesque de la condition humaine.

Passage donné = le tout début de la pièce, le spectateur ne sait donc rien des 2 personnages dont :

- l'un est déjà en scène au lever du rideau

- l'autre arrive peu de tps après

Ce texte présente 3 intérêts majeurs :

- 1 scène d'exposition originale avec un nbre important de didascalies

- 1 dialogue où tt semble insignifiant

- 1 double tonalité, comique et tragique

I. UNE SCENE D'EXPOSITION :

1) Importance des didascalies :

Les 1ères indiquent le décor (de manière lapidaire), puis l'attitude du 1° personnage :

- ses gestes : « essaie d'enlever sa chaussure »

- la difficulté éprouvée : « en ahanant », « en haletant », recommence »

D'autres didascalies (+de 20) qui ponctuent le texte, sont en italique ou entre parenthèses.

Elles indiquent :

- des gestes, attitudes : « il tend la main à Estragon »

- des manières de s'exprimer : « avec irritation »

-> Le nbre des didascalies souligne l'importance accordée par l'auteur au respect de la manière dont il conçoit le jeu des acteurs et la mise en scène.

2) Les informations :

Nom d'1 personnage : Vladimir se parle à lui-même (l.6)

Leur lien : évocation d'un passé commun marqué par une séparation (l.11) et plus heureux que le Présent (l.43)

Leur conditions de vie : elles sont précaires. Les 2 personnages se trouvent dehors, le « soir », sur une « route de campagne », sans domicile puisqu' Estragon a passé la nuit ds un « fossé »

Leur aspect physique : il semble peu reluisant (voir chaussure trop étroite ?)

-> Bilan : rien d'essentiel, gde imprécision ; lecteur et spectateur restent sur une impression d'attente , une curiosité non satisfaite.

II. CARACTERES DU DIALOGUE :

Il s'oriente ds 3 directions

1) Références vagues à un passé commun :

Evocation de leur jeunesse, d'un passé plus heureux (« On portait beau alors ») d'un passé où le suicide était encore possible (voir saut en bas de la tour Eiffel, l.41-42) par opposition à un « maintenant » où les 2 personnages semblent s'être résignés à leur sort (l.36-43).

-> Bilan : apport d'infos fragmentaires et imprécises.

2)

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