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Lecture Analytique De La Peste, Quatrième Partie, L'agonie De L'enfant

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Par   •  1 Mai 2014  •  1 395 Mots (6 Pages)  •  5 385 Vues

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Lecture analytique de La Peste, Quatrième partie, L'agonie de l'enfant.

Dans cette section, le narrateur nous a évoqué l’opportunité que Rambert a eut de quitter la ville. Malgré cela, il a préféré rester parmi avec Rieux et son équipe qui essaye de faire leur maximum pour soigner les pestiférés. Dans la continuité de l’histoire, le narrateur nous décrit une scène émouvante. Les médecins ont trouvé un autre remède et celui-ci est essayé sur un innocent qui est en train d’agoniser de douleurs : le fils du juge Othon.

Le passage étudié est divisé en 3 paragraphes. Le premier, à la visée descriptive, nous décrit les réactions de l’enfant face à la maladie. La seconde, les réactions de Rieux et de Tarrou qui assiste au drame. Enfin la troisième, met de nouveau l’accent sur les réactions de l’enfant face à la maladie.

1. L’enfant.

Champs lexical du corps humain avec « les dents », « la taille », « les bras », « les jambes », « le corps », « l’estomac », « la tête », « les paupières », « son visage » qui donne des précisions aux lecteurs qui peut mieux comprendre où l’enfant ressent des douleurs.

Adjectifs qualificatifs avec « Frêle », « plombé », « osseuses » qui se rapportent à des noms. Ils ne rendent qu’une description repoussante de l’enfant tel un mort.

Verbes d’actions avec « gémissait », « raidissait », « creusa », « détendit », « ramena ». « Se pliait », « recroquevilla », « brûlait », « agita » qui sont des verbes qui se rapportent le plus souvent aux noms dit précédemment.

Adverbes, superlatifs, groupes nominaux avec « brusquement », « un peu », « lentement », « peu à peu » « plus vite », « à nouveau », « pendant de longues secondes », « à nouveau », « follement » qui jouent un rôle capital, car grâce à eux le récit prend un certain rythme qui peut être plus ou moins accentuer selon l’adverbe utilisé.

L’appel des sens avec« Il ne quittait pas des yeux », « sous la couverture militaire, montait une odeur de laine et d’aigre sueur », « parut respirer plus vite »qui montre que la vue ou encore l’odorat, ont pour utilité de donner un aspect plus réaliste à la scène de qui accentue le drame !

Champs lexical de la souffrance avec « souffrances », « la douleur », « mordu à l’estomac », pliait », « creusé », « grosses larmes »qui marquent la souffrance de l’enfant.

Champs lexical de la mort avec « mourir », « agonie », « mort », «empoissonné » qui relève du tragique et accentue le drame.

Comparaisons avec« où le repos ressemblait déjà à la mort. », « comme si sa frêle carcasse »qui sont à mettre en lien avec le champ lexical de la mort mais également avec le drame, car ce qui est pourtant agréable devient dramatique.

Semblable à un corps abandonné que les charognards ont dévoré.

Les éléments naturels avec« Le vent furieux de la peste », « sous les souffles répétés de la fièvre », « La bourrasque », « flot brûlant », « l'épouvante de la flamme »qui montre que l’auteur utilise des métaphores pour désigner la peste. Les éléments de la nature sont des êtres que même l’Homme ne peut contrôler car il est impuissant face à eux. Ici, l’Homme est impuissant face à la Peste.

Qualification de l’enfant avec« l'enfant », « petit malade », « petit corps », « d'un innocent », « carcasse », « chair avait fondu », « crucifié grotesque ». Ces Groupes -nominaux qui le qualifient et lui donne un statut de personne le réduit à néant ! Ce qui suscite la pitié du lecteur.

Relation avec Dieu avec« crispant ses jambes osseuses et ses bras dont la chair avait fondu en quarante-huit heures, l'enfant prit dans le lit dévasté une pose de crucifié grotesque. » qui permet de faire un lien avec Dieu. Car l’enfant ici est semblable au Christ quand il fut crucifié ! Tout Homme pense que ce qui a été fait au Christ est injuste et scandaleux ! Ici Camus en comparant cet enfant au Christ mais en avant un scandale qui suscite une réflexion personnelle

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