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Lecture Analytique A Une Passante

Note de Recherches : Lecture Analytique A Une Passante. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Mai 2013  •  895 Mots (4 Pages)  •  1 131 Vues

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A une passante

Baudelaire est un grand poète du XIXème siècle. C’est lui qui ouvre la voie à la poésie moderne ; Rimbaud reconnaitra d’ailleurs en lui « le premier voyant ». Dans Les Fleurs du mal, son recueil de poèmes publié en 1857, il exprime à la fois son aspiration à l’idéal et une mélancolie qu’il appelle le « spleen », ce sentiment aigu d’une limitation, d’une impuissance. « A une passante » est un sonnet qui appartient aux tableaux parisiens, il est donc lié à l'inspiration de la vie. Il est construit sur un thème romanesque, celui de la rencontre. Mais il est traité dans une tonalité typiquement baudelairienne. On trouve l'éblouissement de l'attirance féminine, la recherche d'une nouvelle espérance pleinement heureuse et l'échec d'une relation qui laisse le poète désemparé.

I- Une scène vivante : le thème de la rencontre

a- Le cadre de la rencontre

- Le poème s’ouvre sur une description de la ville : Paris → marqué par une forte opposition entre ce qu’entend le poète « assourdissante…hurlait » (v.1) et ce qu’il voit : la femme

- D’un côté « moi » (v.1) → cerné de manière agressive par l’univers sonore de la rue, perçue comme monstrueuse : personnification avec le verbe « hurler » (v.1)

- De l’autre côté, une femme qui se déplace comme au ralentit : rythme freiné par

accumulation de virgules / GN ou Adj. (v.2) : elle semble à peine toucher le sol tel un ange (v.4)

b- Coup de foudre

- Apparition signalée par le passé simple « passa » (v.3) → poète passe de l’enfer de la rue à la contemplation silencieuse (v.2-3-4-5)

- Le coup de foudre indiqué de manière concrète « un éclair… puis la nuit ! » (v.9)

- Champ lexical de l’éphémère « passa, agile, fugitive, soudainement » renforce le caractère fugace de cette rencontre

c- La déception

- La rencontre n’a lieu que dans l’échange furtif des regards « je buvais dans son œil… »

- Mais elle ne peut se matérialiser dans le monde comme l’indique :

La richesse décroissante des rimes / la question doublée d’une négation évoquant un futur incertain : « Ne te verrai-je plus que dans l’éternité ? » (v.11)

II- L’image de la beauté

a- L’alliance des contraires

- La beauté incarnée par cette femme allie les contraires : la femme définie par le mouvement le plus anodin, sa démarche et par une attitude hiératique « noble, avec sa jambe de statut »

- Elle est à la fois mouvante et immobile : beauté marmoréenne (telle une statue de déesse)

- De même dans l’œil de la femme, le poète lie « la douceur qui fascine et le plaisir qui tue » → définition d’une femme fatale

b- L’image de la mort

- Dans l’image de la femme, face cachée qui l’a

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