Le travail des enfants cas

Document 1 : document iconographique - 2002.  lamia.lille.iufm.fr (photographie d'un enfant qui s'endort au travail, il fabrique des balles))

Ducment 2 : journée mondiale de l'enfance : Les clefs de l'actualité, 2003

Document 3 : "Les Contemplations", V.Hugo

Synthèse de documents

Les enfants dont l'univers tout entier devrait être consacré au jeu et à l'éducation, ne sont pas épargnés par e travail Universel et ancien, le travail des enfants pèse lourdement sur le devenir de cette jeunesse sacrifiée. La lutte est un combat perpétuel. Cette situation est préoccupante, il est donc moralement inadmissible de la tolérer et il faut la dénoncer.

Loin d'être marginal, le travail des enfants est très répandu et semble avoir toujours existé. L'ensemble de la documentation témoigne de cette universalité. La Journée mondiale de l'enfance dans le document 2 extrait du magazine Les clefs de l'actualité paru en 2003 rappelle chaque année ce constat qui semble dater d'un autre temps. On le rencontre dès le 17e siècle partout en Europe et il perdure jusqu'à nos jours. V. Hugo rend compte dans le document 3 de cette réalité française au XIX siècle dans son poème "les Contemplations" tandis que la photo de presse su site de l'IUFM de Lille dans le document 1 en rappelle l'actualité dans le monde.

Pourtant, le travail altère lourdement les capacités physiques et intellectuelles des enfants comme le dénoncent les 3 ducments ; malnutrition, rachitisme, maladie, épuisement menancent de débiité et de difformités  ces enfants d'à peine 3 ou 4 ans. Le jeune indien de la photo dort épuisé sur son outil de travail. La JME et V. Hugo constatent même un viellissement prématuré : "la cendre est sur leur joue", s'afflige V. Hugo.

Les conséquensces psychologiques ne sont pas moindre : la souffrance morale et la tristesse compromettent gravement le développement de l'enfant.

Ainsi, le dossier procède à un violent réquisitoire contre le travail des enfants. La pénibilité des tâches et les cadences infernales sont pointés du doigt à 150 ans d'écart par V. Hugo et la JME. Lors de cette journée, on n'a pas craint de parler "torture" et Hugo fait la démonstration de l'instrumentalisation de l'enfant par la machine. Le rire et le jeu sont bannis de cet univers qui semble nier le monde de l'enfance. Ainsi sur la photo de presse, les balles et le pupitre sur lesquels s'est endormi l'enfant, sont détournés de leur fonction de jeu et d'éducation pour devenir des instruments de travail.

Les raisons invoquées dès le 17e et le 18e siècles, sont soit la nécessité "on doit se doter" de centres d'initiation au travail, soit la morale, "il est bon" de mettre les enfant au travail. Bien sûr, le mobile majeur reste économique comme le souligne V. Hugo.

Les 3 documents ont la même fonction. Ils en appellent à la prise de conscience et à l'action. V. Hugo en jette l'anathème contre ce travail qu'il juge contraire à la nature même du travail "qui rend heureux". Quant à la photo de presse, elle choque fortement nos consciences d'occidentaux acquis à la cause des enfants.

Lutter contre le travail des enfants semble un combat à toujours recommencer. La vigilence est alors de mise pour contrer les exploiteurs de cette main d'oeuvre bon marché, vigilence qu'il convient de mener au sein même de la société occidentale.

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