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Le rôle Des Personnages Malèfiques Dans Les Contes De fée

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Par   •  12 Janvier 2014  •  1 789 Mots (8 Pages)  •  5 898 Vues

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I. Les caractéristiques des personnages maléfiques

A. Les caractéristiques mentales

Les personnages maléfiques sont totalement opposés au héros. En effet, ils doivent incarner la peur car ils sont le plus souvent inspirés du diable. De ce fait, ils usent de leur autorité, de magie et de l’outil primordial du Malin : La tromperie. Par exemple, dans Le Petit Chaperon Rouge, le loup, qui a comme but de dévorer le chaperon, engloutit la grand-mère et endosse ses vêtements pour arriver à ses fins. Dans Blanche Neige, la reine, belle-mère de l’héroïne et jalouse de celle-ci, se déguise en paysanne pour pouvoir donner la pomme à cette dernière qui lui sera fatale. Ces personnages ont le cœur sombre et agissent pour leur propre intérêt. Ainsi, le Nain tracassin à l’origine appelé Rumpelstiltskin en prétextant d’aider la jeune fille en proie au désespoir (car elle doit filer de la paille en or sous peine de mourir), veut seulement s’approprier son enfant et ne cherche pas réellement son bonheur comme il le prétend. Mais même si certains sont calculateurs et manipulateurs, d’autres pourtant ne sont pas intelligents et comptent uniquement sur leurs forces. Ce sont d’ailleurs ceux-ci qui se font duper le plus facilement par le héros lors d’un combat intellectuel. Le Petit Poucet, en cherchant la maison de ses parents qui l’ont abandonné, tombe sur la maison de l’ogre affamé et lui survivra grâce à un subterfuge. Il dévorera donc ses propres filles et se fera dépouiller de ses bottes de sept lieues : son bien le plus précieux.

B. Les caractéristiques sociales

Les personnages maléfiques font la plupart du temps partie du cercle familial du héros, le personnage le plus représenté étant celui de la marâtre. Elles sont une peinture exacte de la mère imparfaite, et sont l’opposé de la mère naturelle souvent décédée. Elles font passer leurs propres enfants avant tout, et se servent et profitent de leurs « beaux-enfants » qui ne représentent rien pour eux. Ainsi, Cendrillon occupe une position très inférieure à celle de ses belles-sœurs, son nom signifiant « Vivre parmi les cendres », sa belle-mère la traite plus bas que terre, et l’empêche de connaître le bonheur : l’amour. D’autres fois, ce sont les frères et sœurs biologiques qui veulent mettre des bâtons dans les roues du héros. Par exemple : dans Unœil, Deuxyeux, Troisyeux, les deux sœurs de Deuxyeux lui font « payer » d’avoir une apparence trop « humaine » en la privant d’une nourriture convenable, en demandant à leur mère de tuer sa chèvre et en voulant prendre tout le mérite de son arbre magique. Le père, lui, lorsqu’il joue le rôle d’antagoniste a principalement le titre de roi. Il est alors obstiné, autoritaire et totalement immoral. Ces principes sont infondés et il ne réfléchit pas réellement. Dans Peau-de-Mille-Bêtes, le roi, choisit d’épouser sa fille sans réfléchir car sa femme lui a demandé sur son lit de mort d’épouser une femme aussi belle qu’elle. La sorcière est aussi un personnage récurrent des contes, en effet c’est un thème très actuel à l’époque de Perrault et même à l’époque de Grimm, elle terrifie les foyers et les enfants, elle est donc parfaite dans le rôle du personnage maléfique. Presque aucun des personnages maléfiques n’est nommé, ce qui nous permet de mieux nous y identifier.

Tous ces personnages maléfiques ne sont pas décrits et ne possèdent donc pas de caractéristiques physiques, ils laissent donc libre court à notre imagination.

II. Ce qui nous ressemble chez les personnages maléfiques.

A. Ils ont des défauts humains.

Ces personnages même maléfiques ne sont pas totalement différents des êtres humains. En effet, ceux-ci, comme nous, possèdent une grande palette de défauts. La méchante reine de Blanche Neige recherche par exemple la grandeur, la puissance et la beauté : le but de chaque être humain. Elle ferait n’importe quoi pour arriver à ses fins au dépend de la vie des autres, comme bon nombre de carriériste. Dans Cendrillon, nous est montrée la jalousie de la belle-mère et des belles-sœurs envers la pauvre Cendrillon qui n’est pas acceptée : c’est un schéma des plus communs dans la vie réelle. En outre, dans Le Petit Poucet, l’ogre peut représenter un homme riche qui a une bonne situation, une famille et des biens et qui en voulant manger les enfants montrerait le riche qui dévore le pauvre. De plus, quand le pauvre lui demande de l’aide, il réagit comme nous réagirions et le rejette, essayant de le manger pour s’en débarrasser. Dans ce conte, se trouvent également d’autres personnages un peu moins maléfiques mais dont les mœurs restent mauvaises : les parents du Petit Poucet et de ses frères. La pauvreté les pousse à bout. Par « égoïsme », ils abandonnent leurs enfants au détriment de leur bien-être pour

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