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Le rêve A T Il Un Sens ?

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Par   •  13 Novembre 2014  •  1 573 Mots (7 Pages)  •  1 401 Vues

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Le rêve, de base, est considéré comme individuel. Il renvoie à la représentation idéale de ce que chacun désire et voudrait peut-être réaliser.

Dans le film de Woody Allen, le personnage principal est une femme marié à un chômeur, qui a un patron autoritaire. Sa vie est sinistre, triste et morne. Son rêve est de vivre autrement, de vivre quelque chose d’extraordinaire. Pour s’évader, elle va plusieurs fois au cinéma pour regarder son film préféré : La rose pourpre du Caire jusqu'à ce que son rêve se réalise. Son rêve est de sortir de sa triste vie, de vivre des choses extraordinaires et d’avoir quelque chose de quoi être fière dans sa vie. Alors que le personnage principal, que Fatou Diome fait vivre au cœur de son roman, rêve de réussite au sein d’un pays qu’il ne connait pas. Elle rêve d’épanouissement, d’une nouvelle identité, d’un nouvel horizon et d’un meilleur avenir.

Ignacio Ramonet sous entend que son rêve c’est que la société entière est le même rêve : changer le monde, vivre dans un monde meilleur. Car pour lui, une société qui partage le même rêve est susceptible d’être assez forte pour faire changer le système et vivre dans un monde meilleur. Son rêve intérieur serait peut être de vivre dans un monde meilleur mais tout seul, il se rend compte qu’il ne pourra rien faire changer.

Ces trois documents abordent le thème du rêve individuel, qui est un rêve qui ne pourra être réalisé que par nous même. Contrairement au rêve collectif qui prend cette forme lorsque l'espoir n'est plus singulier mais devient celui de tous.

En effet, Ignacio Ramonet s’indigne contre la société actuelle. Il insiste sur le fait qu’un rêve collectif serait une nécessité dans cette société pour qu’elle devienne solidaire, change, et fasse de ce monde un monde meilleur. C’est pourquoi il préconise le droit de résister, de dire non mais aussi de pouvoir dire oui aux choses que l’ont pense bonnes. Il insiste sur le fait qu’il faut que tout le monde donne son avis, qu’il est temps d’agir.

De plus, le personnage principal du roman de Fatou Diome immigre en Europe à la con-quête d’un meilleur avenir. Elle emménage donc en France avec un rêve de réussite que tous les siens partages. On peut partir sur le fait que c’est un rêve collectif parce que les siens ne veulent que son bonheur, qui ne sera présent que lorsqu’elle aura la sensation de réaliser son rêve, qui est de réussir. Qu’importe ses rêve du moment qu’elle est heureuse. Ces proches ne désirent que son épanouissement, que son avenir soit plus beau que le leur.

Jean Cayrol prolonge l’idée que les rêves peuvent être collectifs en racontant l’histoire des prisonniers des camps de concentrations. Ces prisonniers ont cherché des moyens d’oublier leur vie réel, de survivre au sein de ces camps et le rêve a joué un rôle crucial. La vie là-bas était une horreur et les esprits sont restés marqués au fer rouge. De ce fait, les prisonniers avaient un rêve en commun : Survivre.

C’est tout autant l’être que l’avoir qui sont concernés par le rêve : rêves d’objets de con-sommation, de luxe, de ce que les nouvelles technologies autorisent, d’une identité plus belle, plus forte, plus grande. Ces aspirations induisent un idéal porté par le rêve, facteur d’élévation et de sublimation de chacun, force de création et d’innovation. Ces trois sources se regroupent pour dire qu’un rêve partagé par un groupe ou par l'ensemble d'une société, peut devenir uto-pie et donner à chacun comme à tous des raisons de vivre et d'espérer. Quand un même rêve est partagé, l’espoir est plus grand et nous sommes donc plus fort et sommes plus prédestinés à réussir.

Le rêve se définit spontanément par opposition à la réalité. Il est généralement tenu pour une parenthèse de la conscience, une phase particulière du sommeil. Mais il renvoie aussi à la représentation idéale de ce que chacun désire et voudrait peut-être réaliser. La part de rêve que chacun porte en soi semble pouvoir libérer de réalités douloureuses, monotones ou en-nuyeuses et aider ainsi à orienter autrement sa vie, à la redessiner dans un ailleurs et un futur plus ou moins proches. Le rêve stimule l'individu qui ne se satisfait pas de ce qu'il est et de ce qu'il a. Il élargit les possibles.

Dans le texte de Jean Cayrol, les prisonniers s’inventent une vie fictive pour s’épargner les douleurs de leurs vies actuelles. C’est pour eux un moyen de fuite devant leurs propres exis-tences devenue inacceptables. Ces perspectives du rêve leurs donnaient la possibilité d’être « ailleurs », de supprimer la notion de temps étant donné que dans leurs rêves les plus saugre-nus, les prisonniers

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