Le roman de Theresa Rakin

A la fin du XIXème siècle, se développe à la suite du réalisme le mouvement naturaliste qui en reprend les principes d’imitation du réel et y ajoute la démarche scientifique du déterminisme du milieu et de l’hérédité. Emile Zola le fondateur de ce mouvement publie en 1868 son premier roman Thérèse Raquin. Nous étudierons un extrait du chapitre XI : Thérèse qui n’aimait pas son mari Camille, a une relation adultère avec Laurent. Ils envisagent de le faire disparaitre. Ce passage prépare la scène par une relation particulière du passage. Comment Zola parvient-il à créer une telle dramatisation ? Tout d’abord nous étudierons le rôle joué par le cadre naturel dans cette description à fondation narrative et symbolique. Puis nous conclurons par l’horreur du meurtre grâce à une dramatisation qui augmente.

Dans le cadre naturel le rôle joué est une description à fonction narrative et symbolique.

Grâce à la lumière qui diminue le paysage est crépusculaire. En effet, on pourrait imaginer que Zola nous décrive clairement les couleurs, or il décide de le laisser transparaitre à travers le texte pour nous laisser le visualiser. Il utilise des termes montrant le noir, le crépuscule, les ombres, des couleurs rougeâtres,…

Après la lumière qui diminue, un calme s’installe et devient terriblement angoissant. On remarque qu’il va se passer quelque chose ce qui nous inquiète, nous laisse à supposer des scènes. Au début Laurent cessa de ramer, il y eut une diminution des bruits, un silence qui s’installe et qui devint pesant. Une évolution des temps des verbes nous installa dans la scène sans que l’on s’en rende compte, on passa de l’imparfait descriptif au présent de vérité générale.

Le temps se couvrait également, l’annonce de la mort une impression de froid, contrairement au sang chaud de Laurent. Il se mit à faire froid, des fraicheurs trainaient, l’air devint rapidement frissonnant. Zola utilise la personnification en disant que la campagne sent la mort arriver. Il utilise également la métaphore du linceul, en disant que la nuit descend de haut, allait s’écrouler sur la terre, comme si une énorme tempête arriva et emporta Camille vers la mort.

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