Le problème : pourquoi, mêlant modernité et tradition, ce sonnet Arthur Rimbaud - sévère critique de la guerre ?
Commentaire d'oeuvre : Le problème : pourquoi, mêlant modernité et tradition, ce sonnet Arthur Rimbaud - sévère critique de la guerre ?. Recherche parmi 297 000+ dissertationsPar Agus • 6 Mai 2015 • Commentaire d'oeuvre • 288 Mots (2 Pages) • 1 235 Vues
Problématique : Pourquoi, tout en mélangeant modernité et tradition, ce sonnet d’Arthur Rimbaud est une sévère critique de la guerre ?
Plan :
I- Le mélange de la modernité et de la tradition pour dénoncer la mort
1) Une chute efficace, comme dans tout sonnet : ce n’est qu’à la fin que Rimbaud dévoile que le soldat décrit est en fait mort, et comme dans tout sonnet classique, cela constitue la chute : « il avait deux trous rouges au côté droit)
2) L’évocation de la mort : rupture avec les sonnets dits classiques, qui évoquent normalement l’amour ou des questions plus existentielles. Sujet tabou
II- La description progressive du soldat
1) Une description physique détaillée : « bouche ouverte », « jeune soldat », « tête nue », « pâle », « étendu dans l’herbe »
2) Description des sens ressentis par le soldat : « frissonner sa narine », « il a froid », « tranquille » 1)+2) : permet au lecteur de bien s’imaginer le soldat, de s’attacher à lui. Rimbaud joue sur les sentiments du lecteur, et appelle en lui la pitié, la colère, le désespoir ou l’incompréhension.
III- La nature utilisée comme tombeau
1) 1er quatrain : mise en contexte, présentation du décor : nature champêtre, accueillante, chaleureuse, rayonnante : « petit val », « rivière », « trou de verdure ». Contraste avec la fin du sonnet, paradoxe
2) Nature personnalisée : « lit vert », « Nature, berce-le chaudement : il a froid. », « chante une rivière »=chante une mère => nature impuissante fac e au désastre, les hommes qu’elle a créée s’entretuent entre eux, ne peut que les accueillir quand ils sont morts
Conclusion : -critique de la guerre et de l’impuissance face à ce fléau. Recours à de forts contrastes, sollicite les sentiments des lecteurs.
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