Le poème Elle était de chaussée, elle était décoiffée d'Herbert James Draper
Commentaire de texte : Le poème Elle était de chaussée, elle était décoiffée d'Herbert James Draper. Recherche parmi 297 000+ dissertationsPar dissertation • 10 Avril 2013 • Commentaire de texte • 403 Mots (2 Pages) • 881 Vues
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Herbert James Draper: Lamia
( illustration du poème : « elle était déchaussée, elle était décoiffée )
MON RÊVE FAMILLIER
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime,
Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.
Car elle me comprend, et mon coeur transparent
Pour elle seule, hélas! cesse d'être un problème
Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,
Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.
Est-elle brune, blonde ou rousse? Je l'ignore.
Son nom? Je me souviens qu'il est doux et sonore,
Comme ceux des aimés que la vie exila.
Son regard est pareil au regard des statues,
Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a
L'inflexion des voix chères qui se sont tues.
Paul Verlaine
Syrinx (1913), par Claude Debussy, évoque le sentiment d'un désir ancien et non consommé, comme le ton de "Mon rêve familier," par Paul Verlaine, qui signifie un amour brouillé par la distance et la mémoire. Ces sentiments sont exprimés avec des conventions de l'impressionnisme: la nature, l'incertitude, et la légèreté.
JE PENSE A TOI
Je pense à toi mon Lou ton cœur est ma caserne
Mes sens sont tes chevaux ton souvenir est ma luzerne
Le ciel est plein ce soir de sabres d'éperons
Les canonniers s'en vont dans l'ombre lourds et prompts
Mais près de toi je vois sans cesse ton image
Ta bouche est la blessure ardente du courage
Nos fanfares éclatent dans la nuit comme ta voix
Quand je suis à cheval tu trottes près de moi
Nos 75 sont gracieux comme ton corps
Et tes cheveux sont fauves comme le feu d'un obus
Qui éclate au nord
Je t'aime tes mains et
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