Le personnage de roman, du XVII e siècle à nos jours
Dissertation : Le personnage de roman, du XVII e siècle à nos jours. Recherche parmi 297 000+ dissertationsPar bastian • 16 Mai 2017 • Dissertation • 2 432 Mots (10 Pages) • 1 114 Vues
Questions (4 points) 1. Quelle vision de la guerre ces trois textes présentent-ils ? (1 point)
Dans le texte de Stendhal : « La chartreuse de Parme » écrit en 1839, nous assistons à la description de la
guerre de Waterloo décrit par le jeune Fabrice Del Dongo. En effet il critique et constate toutes les actions
qui se passent sous ses yeux, et n’intervient jamais en tant qu’héros dans le roman. Il se plaint du bruit qui
lui fait mal aux oreilles et observe des choses atroces comme : « ce fut un cheval tout sanglant qui se débattait
sur la terre
labourée,
en engageant
ses pieds dans ses propres
entrailles
; il voulait
suivre
les autres
:
le sang coulait
dans la boue ». Je dirais
même qu’il
ne fait
qu’observer
au lieu d’agir
et
ne comprend
pas
certaines
choses : « il voyait
le fumé blanc de la batterie
à une distance
énorme, et,
au milieu du ronflement
égal
et
continu
produit
par les coups
de canon,
il lui semblait entendre
des décharges
beaucoup
plus
voisines
; il n’y
comprenait
rien du tout
». Ainsi dans ce premier
texte,
nous sommes spectateurs
de cette
guerre,
à travers
un personnage
perdu
nous assistons
aux déchets
de celle-ci sans oublier que l’on
peut se
faire
des idées sur les conditions,
la dureté,
la combativité
et
la souffrance
de certains
soldats.
En ce qui concerne
« Voyage
au bout de la nuit », DE Louis-Ferdinand
Céline, nous pouvons
découvrir
la
description
de la première
guerre
mondiale dont
toutes
« les horreurs
de la guerre,
de la colonisation,
de
l’exploitation
capitaliste
». Dans cet
extrait,
nous pouvons
relever
le champ lexical
de la violence. La
détermination
des soldats,
et
le désespoir que l’on
peut se faire
sur la Première
guerre
mondiale : « une
croisade
apocalyptique
», « horreur
», « abominable erreur
», « des assassinats
», « se tirer
dessus », « de
la
prison on en sort vivant,
pas de la guerre
» et
« enfermés
sur la terre
comme
un cabanon,
pour y tout
détruire,
Allemagne, France
et
Continents,
tout
ce qui respire,
détruire,
plus enragés
que les chiens, adorant
leur rage, cent, mille fois plus enragés que mille chiens et tellement plus vicieux ». Il décrit cette guerre par
des images significatives.
Enfin dans « Désert »de Le Clézio en 1980, pour lequel il a reçu le grand prix littéraire PaulMaurand, il a
décrit la guerre du Maroc contre l’armée Française. Nous pouvons constater une plus grosse violence que
les textes précédents.
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