Le nomadisme n'apporte pas de bonheur au Surfer ou aux gens autour de lui

Argument principal 1 : Le nomadisme n’apporte pas le bonheur au Survenant ni aux gens qui l’entourent.

Sous-Argument 1 : Ce n’est pas le nomadisme qui apporte le bonheur au Survenant, mais bien la place où il est et où il se sent bien.

Preuve : «Je pense que nulle part j’ai resté aussi longtemps que par ici. Avant, quand j’avais demeuré un mois à un endroit, c’était ben en masse. Mais, au Chenal, je sais pas pourquoi… Peut-être parce qu’il y a de l’eau que j’aime à regarder passer, de l’eau qui vient des pays que j’ai déjà vus… de l’eau qui s’en va vers des pays que je verrai, un jour… je sais pas trop…» (p.165)

Explication : Le Survenant se rend compte qu’il se sent bien à l’endroit où il est, au Chenal-le-Moine. Les points de suspension laissent suggérer que c’est un bonheur qu’il n’a jamais trouvé ailleurs et il ne comprend pas pourquoi puisqu’il n’est jamais resté aussi longtemps à un même endroit, assez longtemps pour expérimenter ce qu’est la vie de sédentaire.

Sous-Argument 2 : En étant nomade, le Survenant doit renoncer à sa bien-aimée, Angélina, et celle-ci en souffrira.

Preuve : «Tu pleures? Pourquoi tu pleures, Angélina? Pas par rapport à moi, hein, la Noire? Je veux pas que tu verses une seule larme pour moi. Jamais!» (p. 170)

Explication : En devant partir, les gens du Chenal qui s’étaient attachés au Survenant, comme Angélina, souffrent de perdre un proche. En plus de leur faire de la peine, cela affecte également Venant comme nous avons pu le voir dans la citation ci-haut. En effet, les points d’interrogation témoignent de son inquiétude de faire souffrir les gens qu’il aime.

Sous-Argument 3 : Le fait d’être nomade n’enlève pas les ennuis. Les nomades les traînent partout sur leur chemin.

Preuve : «Le malheureux qui porte dans son cœur un ennui naturel, s’il croit trouver toujours plus loin sur les routes un remède à sa peine, c’est pour rien qu’il quitte sa maison, son pays, et qu’il erre de place en place. Partout, jusqu’à la tombe, il emportera avec soi son ennui.» (p.155)

Explication : L’auteure a utilisé une métaphore en disant que le nomade ne trouvera pas de remède à sa peine sur les routes. Elle veut dire par là que ce n’est pas en voyageant constamment que l’on oublie ses ennuis. Ces derniers seront avec nous peu importe l’endroit où nous irons.

Argument principal 2 : Les habitants du Chenal-le-Moine, qui sont sédentaires, ont trouvé leur bonheur dans cette façon de vivre.

Sous-Argument 1 : L’appartenance à une terre procure aux habitants un sentiment d’accomplissement qui les rend très heureux.

Preuve : «Quand il avait pris possession de la terre ancestrale, puis à la naissance de son fils, un sentiment de durée, de plénitude l’avait pénétré jusque dans sa substance même : la force tranquille de l’arbre qui, à chaque jour, à chaque heure, à chaque instant, enfonce ses racines plus avant dans le sol.» (p.80)

Explication : Le père Didace a éprouvé un sentiment de réussite à l’acquisition de sa terre et à la naissance de son fils, alors que l’idée d’éventuellement lui léguer la terre

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