« Le jeu de l’amour et du hasard », Marivaux

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« Le jeu de l’amour et du hasard »

1/ Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux est né le 4 février 1688 à Paris et est mort le 12 février 1763 dans cette même ville à l’âge de 75 ans. Il était écrivain, journaliste et dramaturge avec donc comme passion le théâtre. Grace à ses œuvres comme « La double inconstance » ou encore « Surprise de l’amour », il révolutionna le genre de la comédie sentimental et s’inscrivit dans l’histoire théâtrale française et est encore aujourd’hui le 5ème auteur le plus joué de la comédie française.

Paru en 1730, « Le jeu de l’amour et du hasard » est la pièce la plus joué et célèbre de celui-ci, elle a été reprise 18 fois depuis sa création.

2/ Le lien entre le titre et l’ensemble de l’œuvre parait très logique et cohérent car dans cette pièce, « Le jeu de l’amour et du hasard », il est question donc d’amour avec un jeu entre 4 personnages qui se travestissent ne prenant pas ceci au sérieux et du hasard car chacun ne connaissent pas réellement les identités les uns des autres car tous les rôles sont inter changés et chacun(e) peut tomber amoureux(se) d’un(e) autre sans connaitre sa vraie classe sociale et sa réelle identité.

4/ Lors de ma lecture, le passage m’ayant le plus marqué est le dénouement de l’histoire car toute cette pièce repose sur un quiproquo assez intense entre les différents personnages et cette pièce se termine agréablement bien avec la révélation des réelles identités de chacun pour ainsi trouver celui ou celle qui correspond au mieux à chacun.

5/ Cette pièce de théâtre fait la satire des mariages au XVIIIème siècle. A l’époque et même encore aujourd’hui dans certains pays du monde, des mariages sont arrangés entre des familles sans qu’aucun amour sincère ne règne au sein du couple, ces mariages ont lieu pour liés des familles de même classe sociale, l’amour sincère entre riche et pauvre était impensable et impossible à l’époque. Pour dénoncer cela, Marivaux ne prétend rien condamner, ni justifier. À travers elle, Marivaux s'efforce seulement de comprendre les mécanismes qui régissent nos sentiments et notre société et donc allier sans que les personnages en aient conscience les divergences sociales qui en temps normal n’auraient pas pu être acceptable.

6/ La principale ressemblance que j’ai pu établir entre l’Ecole des Femmes et Le jeu de l’amour et du hasard, c’est le couple d’Horace et Agnès ressemblant à celui de Silvia et Dorante qui sont deux jeunes couples dont leur destin est d’être ensemble mais qui ne le savent pas. De plus, on pourra remarquer aussi que ces deux pièces de théâtres élaborent toute deux une satire du mariage au XVIIIème siècle basées sur des quiproquos.

7/ Selon mon avis personnel, cette pièce de théâtre mérite un 6 sur 10 car cela reste une histoire sentimentale, ce qui n’est pas ce que j’apprécie le plus à lire. Néanmoins, je trouve que l’histoire est très bien construite et j’apprécie tout particulièrement la fin de celle-ci ou le père casse les codes et les normes de la société et n’oblige pas sa fille à se marier, ce qui est une chose extrêmement rare à l’époque et a donc embellit la fin de cette pièce se terminant bien pour tous.

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