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Le jeu de l’amour et du hasard

Analyse sectorielle : Le jeu de l’amour et du hasard. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  10 Mai 2015  •  Analyse sectorielle  •  754 Mots (4 Pages)  •  1 693 Vues

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Le jeu de l’amour et du hasard

Introduction : Si grande que soit l’influence de Molière, une évolution de la comédie se dessine/émerge au XVIIIème siècle. Avec Marivaux la comédie devient une délicate peinture, à peine ironique, de l’amour en évitant l’écueil de l’ironie et celui de l’attendrissement. Dans le jeu de l’amour et du hasard les valets jouent le rôle des maîtres et inversement. Sous le déguisement de leur maître respectif, Arlequin et Lisette s’éprennent l’un de l’autre et pensent tous deux aimer un être de condition supérieur.

Problématique : -comment dans cette scène 6 de l’acte III Marivaux met-il en évidence les qualités humaines des valets ?

-comment dans cette scène de Marivaudage l’auteur renouvelle la relation maître-valet ?

-comment dans cette scène d’aveu Marivaux souligne-t-il par le rire les qualités humaines des personnages ?

Annonce du plan : dans cette scène d’aveu où chacun dévoile sa véritable condition l’auteur met en évidence les qualités humaines des valets et par une construction dynamique et pleine de vivacité l’éloge de la simplicité.

I) Construction dynamique qui participe à la vivacité

La construction dynamique participe à la vivacité de cette scène qui présente la double révélation d’une double supercherie.

1) Double révélation, double supercherie

Ainsi la scène est construite de façon symétrique. C’est après maint détour Arlequin révèle sa véritable condition de la ligne 1 à 25. Son aveu entraîne une réaction très vive de Lisette qui à son tour va se dévoiler ligne 39 à 40 « le soldat d’antichambre de Monsieur vaut bien la coiffeuse de Madame ». Cette symétrie est également soulignée par la reprise d’expressions similaires dans les propos des deux personnages « c’est mon capitaine ou l’équivalent », « mais voyez ce magot ». Malgré leur supercherie les deux personnages se réconcilient et demeurent complices.

2) un rythme dynamique

De plus cette scène construite par des parties symétriques et rythmées par des répliques de plus en plus courtes. L’aveu permet au rythme de s’accélérer. En effet Arlequin hésite plus longtemps que Lisette, il cherche à ménager son amante et les sentiments qu’elle a pour lui. Dans ses propos le valet va progresser de manière implicite en utilisant une suite de métaphore « le lèvre », « la monnaie », « le soldat ». Malgré les questions de Lisette ligne 5-6-13-18-24 Arlequin tarde à révéler sa véritable identité quant à Lisette qui fera ses aveux en deux lignes.

3) le double jeu

Cependant outre les propos les didascalies soulignent la vivacité de la scène en présentant les deux personnages. Ainsi les apartés mettent en évidence le doute de lisette, l’inquiétude d’Arlequin ligne 27 ainsi qu’une déception mais d’autodérision. Il n’y a pas de jeu qui renvoie au grotesque. L’aparté est au service de la double énonciation et fait des spectateurs les complices des personnages. Comique de situation.

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