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Le développement et ses enjeux

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Par   •  13 Décembre 2018  •  Dissertation  •  867 Mots (4 Pages)  •  333 Vues

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LE DEVELOPPEMENT ET SES ENJEUX

        Le document est un article intitulé « Ce que nous avons vécu est inimaginable » du journal Le Marin n°3659 écrit par Eric Stimpfling et publié quelques jours après la catastrophe d’Irma. Le marin est un hebdomadaire français fondé en 1946 qui est spécialisé dans l’économie maritime. L’article comporte des témoignages de personnes ayant subi les dégats de l’ouragan Irma que ce soit au niveau matériel, psychologique ou environnemental. Il est aussi évoqué les difficultés qu’ont eu les îles tel que Saint-Barthélemy et Saint-Martin à couvrir tous les coûts suite à cette catastrophe désastreuse. Les aides au commentaire nous donne des informations sur les dégâts causés et les coûts liés au passage d’Irma.

        Quels sont les différents aspects de la catastrophe d’Irma et quelles conséquences a-t-elle provoquée ?

        Je commenterai les aspects de la catastrophe d’Irma, puis je jugerai des conséquences, matérielles, psychologiques et environnementales de ce sinistre.

        Le cyclone Irma a débuté le Mercredi 6 septembre 2017 à 6h, quelques heures plus tard, l'ouragan traverse l'île française de Saint-Barthélemy, puis celle franco-néerlandaise de Saint-Martin. Il poursuit sa trajectoire dans les Caraïbes qui touchera également Porto Rico, la République Dominicaine, Haïti et enfin la Floride. L’article nous informe de la puissance de destruction de cet ouragan étant classé catégorie 5, la plus haute de léchelle Saffir Simpson. Selon l’échelle de dangerosité des cyclones de Saffir Simpson, un cyclone de catégorie 5 provoque des dégats catastrophiques, sa vitesse du vent est de plus de 250km/h et les vagues mesurent plus de 5,5 mètres. Il est stipulé dans le texte que l’ouragan a généré des vents de 295km/h et des rafales à 360km /h. « Le baromètre de la maison a affiché 895hPa, puis l’aiguille a pété ». Cela nous montre que la pression atmosphérique est plus basse que la normale ce qui devrait plutôt se trouver dans les zones d’altitude, alors que les îles se trouvent au bord des océans.  « Les volets anticycloniques n’ont pas tenu, les baies vitrées ont explosé ». on constate bien la force dévastatrice du cyclone qui ne peut même pas être retenu par des dispositifs spécialement mis en place pour contrer ce type de danger. Aux dégâts engendrés par la puissance et la force du vent, il faut aussi ajouter l’onde de marée qui provoque une élévation du niveau de la mer qui est particulièrement dévastatrice dans les îles plates et les fortes précipitations qui provoquent des innondations. Le cyclone Irma a détruit 90 à 95 % des bâtiments de Saint-Martin et Saint-Barthélemy. Sa puissance de destruction est tellement forte que le Sénateur de Saint-Barthélemy et Saint-Martin qualifie l’ouragan « d’irrationnel d’un point de vue scientifique ».

        Les témoignages des personnes dans l’article ont été pris quelques jours après la fin du cyclone Irma, mais les habitants restent encore sous le choc, traumatisés par les faits impensables qui venaient de se dérouler.  « Le toit de la maison a été soufflé. Nous nous sommes réfugiés au sous-sol. J’ai caché mes deux garçons de dix et six ans dans la citerne d’eau pendant plus de trois heures ». La panique et la peur est instauré chez tous les habitants, coupés de toute communication avec l’extérieur, d’eau ou d’électricité.  « La construction de la villa datait d’à peine d’un an. Nous avons terminé le cyclone dans le local technique de la piscine ». Personne ne se sentait en sécurité. Ces conditions provoquaient une insécurité chez la plupart des personnes, certaines personnes les plus malveillantes profitent de cette insécurité pour se permettre de voler et de piller les batiments évacués. Suite au passage d’Irma, le danger disparaît mais un problème se pose. Entre 90 et 95 % des bâtiments ont été détruits, cela signifie un coût immense pour reconstruire et rembourser tous les dégâts subies. Or, les coûts liés au passage d’Irma dans les Antilles françaises sont estimés à 1,2 milliard d’euros, incluant  « dommages aux habitations, aux véhicules et aux entreprises ». « Tous nos clients sont touchés. Cela va de la maison totalement détruite au pare-brise de la voiture ». Les assurances ne font jamais face à de tels situations aussi importantes, engendrant un coût démentiel pour permettre de rembourser tous les dégâts de leurs clients. De plus, les personnes non assurées, encore traumatisées, sont désesperées et dépassées.

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