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Le développement

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Par   •  25 Avril 2013  •  6 488 Mots (26 Pages)  •  854 Vues

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EXPOSE DE DEVELOPPEMENT

PLAN

INTRODUCTION

I. DEMOGRAPHIE ET DEVELOPPEMENT

II. GENRE ET DEVELOPPEMENT

III. CORRELATION ENTRE DEMOGRAPHIE GENRE ET DEVELOPPEMENT

CONCLUSION

I. DEMOGRAPHIE ET DEVELOPPEMENT

Si de nos jours il est clairement établi qu’il existe une corrélation entre la notion de démographie et celle du développement tant il est vrai que la démographie renvoi à l’étude de la population et que le développement lui n’est rien d’autre que la réalisation des besoins fondements de ces derniers. Il convient donc dans cette première partie de notre exposé de réviser (A) les fondements théoriques et implications de la pensée malthusienne sur le développement(B) la dynamique d’une politique démographie axé sur le développement.

A- Fondements théoriques et implications de la pensée malthusienne sur le développement

Afin de mieux cerner les dynamiques d’une démographie axée sur le développement ; il convient de présenter (1) ces fondements théoriques (2) les implications de la pensée malthusienne.

1- Fondements théoriques d’une démographie axée sur le développement

Considéré souvent comme des précurseurs de Malthus des auteurs parmi lesquels Giammaria Ortes et Joseph Townsend ; Le premier va s’opposer aux mercantilistes qui souhaitent accroitre la population ( demande) en instituant une prime au mariage pense que la population est corrélative à la production. Le second est connu notamment pour avoir publié A dissertation on poor’s laws ouvrage dans lequel il défend ses réflexions sur les lois d'assistance aux indigent, qu'il désirait voir abolir. Ces lois, établies par la Couronne d’Angleterre, assuraient un complément de salaire et des “indemnités de chômage” aux plus pauvres au moment où la privatisation des terres communales ce qui réduisaient la misère un nombre grandissant de paysans autrefois indépendants.

C’est en s’inspirant des travaux de ces illustres que thomas Robert Malthus va forger sa réputation. Chargé de l’aide aux pauvres dans sa commune mais face aux mauvaises récoltes entre 1794 et1800 qui engendrent misère, détresse en pleine révolution industrielle. Malthus publie donc en 1798 Essai sur le principe de population qui est une réflexion portant sur l’identification de la dynamique de la reproduction humaine A l’époque de Malthus on assiste à un boom démographique qui suscite une crainte : l’adéquation entre la hausse de la population et les ressources naturelles.

Selon Malthus, avant le XVIII siècle il y avait un certain équilibre : la croissance démographique était brisée par toute une série de facteurs (guerre, épidémies, famines) qui maintenaient un équilibre entre ressources et populations. Il observe qu’à chaque génération la population augmente de manière géométrique (loi de la population 1, 2, 3,4….) alors que les ressources augmentent de manière arithmétique (loi de subsistance 1, 2, 4, 8,16….) ce qui préoccupe Malthus. Il faudrait limiter la fécondité et la procréation des couples afin de ne pas se trouver a court de ressources. Malthus préconise donc la contrainte morale c'est-à-dire la chasteté, l’abstinence dans le mariage et une guerre contre les coutumes pervers à moins que les obstacles destructifs: guerres, famines, catastrophes naturelles ne viennent le faire à la place des humains.

Par ailleurs les idées de Malthus ont suscité de vivent remouds tout d’abord des classiques Karl Marx et Friedrich Engels qui ont publié Critique de Malthus en 1974 à qui ils reprochent d’être anti prolétaristes. De nos jours les différents travaux sur la transition démographique ont plutôt confirmé l’idée selon laquelle il existerait une variation entre l’offre et de la demande sur le temps. Ester Boserup met l’accent sur le fait que la pression démographique impose l’évolution des techniques agraires. En bref, « la nécessité est la mère de l’invention. ». Les travaux de Max Weber sur le concept de rationalisation qui introduit la notion de changement de mentalités ou encore Abraham Maslow et sa pyramide des besoins qui se met en relief le mouvement infini des besoins matériels pour des spirituels.

2- Les implications de la pensée malthusienne sur le développement

La pensée malthusienne qui repose sur l’idée que le développement serait une équation d’équilibre entre la population et les ressources par conséquence une question de justice sur la répartition des richesses ou ressources et introduit la notion de déséquilibre en économie qui n’était pas jusque la envisagé par les classiques. L’application de la théorie malthusienne sera prescrite sur la dénomination du malthusianisme et du néomalthusianisme.

On n’a désigné par malthusianisme les politiques démographiques visant à réduire la fécondité et la natalité de façon coercitive. Il s’agit de la pratique de la stérilisation volontaire ou involontaire (Inde, 1960), la politique de l’enfant unique institué (Chine, 2009), celle de l’avortement avec la loi Simone Wheil en France, la législation sur l’âge légal du mariage dans les pays du Maghreb (Maroc, Tunisie, Algérie.).

Quant au néomalthusianisme ce sont des mesures incitatives par l’adoption d’une politique de la famille présenté souvent sous la forme du planning familiale ; cette pratique s’est généralisée en Afrique avec les programmes d’ajustement structurelles et l’émergence des ONGs. Elle préconise l’usage des méthodes contraceptives (pose de stérilet, pilules, injectables) et au final l’espacement des naissances.

De nos jours la question du déséquilibre ne se pose plus simplement sur le prisme d’une justice entre ressources et population dont le fondement serait la morale du riche mais sur les exigences d’une éthique intégrale à la fois justice intra générationnel en termes de transfert de technologie, coopération win-win et meilleur partage et utilisation de ressources mais sous la forme d’une justice inter générationnel en terme de durabilité et continuité de l’homme.

Seulement la pensée de Malthus et ses implications traduisent une vision pessimiste de l’homme, vue comme un consumériste c'est-à-dire un destructeur irresponsable.

B- La dynamique

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