Le droit des femmes en Afghanistan

Afghanistan, droits des femmes

Témoignage France info :

1. Depuis la prise de pouvoir des talibans à Kaboul, dimanche 15 août, de jeunes afghanes contactée par France info restent cloîtrées chez elles , craignant d’être bientôt capturées et livrées aux combattants fondamentalistes « Je ne sais pas ce qui va ce passer pour moi dans le futur ! « La terreur, la peur au ventre est perceptible dans la voix de cette lycéenne afghane de 16 ans.Des années d'éducation anéanties

Cette fois, les talibans ont répété qu'ils respecteraient les droits des femmes, mais toujours en accord avec ce qu'ils appellent leurs"valeurs islamiques". Cela ne rassure pas la lycéenne, qui a vu"les ‘visages effrayants’ des talibans et qui craint pour la suite de ses études."J'ai travaillé dur et étudié, pour qu'un jour, je sois capable de tenir seule, sur mes deux pieds",confie-t-elle,"mais avec l'avènement des talibans, tout semble bizarre. Tous les champs de l'éducation vont être détruits, selon moi. J'ai l'impression que tous mes rêves sont détruits".

Les jeunes afghanes s'envoient des vidéos sur TikTok, des extraits de documentaires ou de films, sur les agissement des talibans envers les femmes.Il y a aussi ces histoires, qui circulent sur ce qui a pu ce passer dans les provinces conquises ces dernières semaines par les talibans."D'après mes amis, quand les talibans sont allés à Mazâr-e Charîf, ils ont dit aux gens qui avaient des jeunes filles: 'vous voudriez nous les donner ?' Puis ils les ont pris par la force", raconte une étudiante de 23 ans, habitante de Kaboul."J'ai très peur et je me sens mal qu'on ne puisse rien faire pour notre pays."Une étudiante de 23 ans, habitante de Kaboul, à franceinfo. Les parents des deux jeunes filles craignent qu’elles soient enlevée par les talibans. Toutes les deux aimeraient pouvoir quiiter le pays, au contraire la réalisatrice afghane Saraah Karimi qui a déclarer en sanglot «Jusqu’au bout, je n’abandonnerai jamais mon pays !».

Konbini, Jeune Afghane de 15 ans, elle a fui son pays pour survivre.

«Je suis ici mais je n’ai l’impression de ne plus rien ressentir, d’avoir un cœur de pierre.» Nous déclare Atifa, 15 ans dans son interview pour konbini. Il y à un mois et 5 jours qu’elle à fuit l’Afghanistan avec toute sa famille hormis une de ses sœurs est encore en Afghanistan .En mai dernier Afita était à l’école lorsqu’une explosion a retenti, «l’après midi il n’y a que les filles à l’école, j’avais peur et j’ai cru que les Talibans et terroristes allaient nous tuer.»déclare-t-elle. Depuis toujours les filles et femmes sont leur principales cibles. En effet pour eux les filles n’ont pas leurs places à l’école et c’est pour cela qu’ils ont attaquer ce jour là. Atifa a perdu une de ses amies qui faisaient partie de sa famille, elle s’appelait Nassifa suite à un incidant de ce genre.  Quand les Talibans sont arriver au pouvoir, ils ont diffuser sur les chaînes de télé locale qu’ils respecteraient les droits des femmes et qu’elles devraient faire parti du pouvoir et être au seins de la société mais ils mentent. Les femmes ne peuvent pas travailler, ne peuvent pas aller à l’école, sortir et doivent travailler à la maison, faire la cuisine et s’occuper des enfants.D’après elle en Afghanistan ils pensent que les femmes sont faibles et ne peuvent rien faire. Mais contrairement à cela Atifa pense qu’en s’unissant, femmes et hommes ils pourraient rendre leur pays meilleurs. Elle veut essayer d’avoir un bon avenir dans ce nouveau pays et peu être même essayer d’aider les Afghanes. Elle pensent que les Talibans ne vont pas rester et qu’ils vont réussir à les chasser de nouveaux.

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