Le Théâtre Du XVII

Le Bourgeois Gentilhomme: LBG

Louis XIV aimait beaucoup les fêtes, les ballets. Il s’entoure autour des musiciens. Il aime Molière et ses pièces car il introduisait dans ses pièces des ballets et chansons pour le roi et la cour, créant des comédies musicales comme LBG.

On retrouve ici la réunion de tous les arts (pantomime, littérature, chant, danse…).On annonce ce que sera l’opéra qui dominera les salles vers 1673. LBG (1670) est une comédie-ballet joué devant le roi à Chambord et la musique est composée par Lully.

Le protagoniste M. Jourdain est un bourgeois parisien qui rêve d’être gentilhomme (noble) et refuse le mariage de sa fille Lucile avec Cléonte.

La pièce commence par la mise en scène du bourgeois qui prend des cours de danse et de musique. Le bourgeois n’aime pas les armes et il choisit la philosophie.

Le valet de Cléonte fait croire au bourgeois que son maitre est le fils du Grand Turc et qu’il veut épouser sa fille dans une cérémonie où LB sera élevée à la catégorie de gentilhomme.

Cette pièce est une turquerie » car on aimait l’exotisme. Par ailleurs, entre Turquie et France les relations diplomatiques sont un peu interrompues pendant ce période.

Littérature :

Le XVIIe, est un siècle de splendeur. La France est une puissance qui domine l’Europe par les armes et les arts (la splendeur économique favorise le progrès intellectuel).

Le début du siècle commence par la mort d’Henri IV et survient la régence de Marie de Médicis, le règne de Louis XIII et la domination de Richelieu. Puis vient la régence d’Anne d’Autriche et le pouvoir de Mazarin (très critiqué).

Après la mort de Mazarin, règne personnel de Louis XIV et va commencer une période qui affirme la monarchie absolue. Le peuple, le parlement et les nobles critiquent cette monarchie.

Le palais de Versailles est au centre et la cour impose la mode et les gouts et commence à éclipser les salons qui ont influencé les mœurs et la littérature. C’est pendant ce temps qui apparait l’idée de l’honnête homme.

La société précieuse dans les salons emploi un langage galant. L’écrivain classique est un honnête homme qui écrit pour les honnêtes gens.

Dans la philosophie, la raison essor avec Descartes.

En ce qui concerne la religion, le développement du jansénisme (écoles de Port-Royal) et sa doctrine qui reprend Saint Augustin sur la grâce et la prédestination de l’homme. Dès les petites écoles de Port Royal les jansénistes instruisent les écrivains. Le jansénisme se caractérise par une morale très austère et sévère et ils auront beaucoup de pouvoir.

Le mouvement baroque présente une exubéré de l’imagination en contraste avec l’ordre classique. La préciosité et le burlesque sont considérés comme les extrêmes du baroque.

GENRES :

Pastorale : Reprend les bergers et l’intrigue principale est un amour heureux malgré les obstacles que doit surmonter.

Tragicomédie : Connait son apogée vers 1630-1640. Les moments comiques s’alternent avec les épisodes pathétiques et cela déplaît aux classiques qui n’aiment pas ce mélange.

Comédie : S’inspire de la « Commedia dell’arte »(CDA) italienne. Fondée sur des intrigues d’amour de personnages de condition moyenne.

Tragédie : Celle qui mieux s’accorde au classicisme. Impose un respect aux 3 règles (bienséance, vraisemblance, temps).

MOLIÈRE :

Né à Paris en 1622. Son vrai nom est Jean-Baptiste Poquelin. Meurt en 1673 jouant « Le Malade Imaginaire ».

On trouve dans son théâtre des traces de la CDA (arrivée en France comme groupe dirigé à un public populaire) et de la farce.

Il n’y a pas de profondeur philosophique ni cohérence dramatique dans ses personnages.

Molière passe son enfance et sa jeunesse dans la bourgeoisie aisée car son père était drapier du roi. Il fonde la troupe de l’Illustre Théâtre et joue des tragédies à la mode mais sans succès donc il contracte beaucoup de dettes et il est emprisonné.

En 1659 son premier succès, Les Précieuses Ridicules. C’est une farce qui présente le comique et la peinture des mœurs par l’observation caricaturale. Dans cette pièce, Molière ridiculise le langage affecté et prétentieux de certes femmes qui n’ont compris la préciosité au bon sens. Molière réalise une peinture des vices humains basée sur l’attentive observation de la nature humaine (peindre après nature). Il compose :

Farces Pures : Sganarelle, Le médecin malgré lui.

Comédies de mœurs proches des farces : L’avare, Les précieuses ridicules, le BGH, le malade imaginaire.

Dans la farce l’auteur a pour but nous faire rire et la langue se sert de parole comique et des termes grossiers.

Dans la farce traditionnelle française et italienne sont toujours les mêmes personnages : Le serviteur innocent, le pédant, le fourbe, le parasite ; Ils sont les fantoches. De ces fantoches Molière fait des êtres humains à une grande vérité humaine. Molière saisit les traits les plus relevant et mélange bouffonnerie et réalité, cherchant à rendre sensible au public une vérité morale.

Le personnage du valet est emprunté de la comédie italienne et accorde l’unité d’action. Il est complice des amours de son maitre, c’est un fourbe sans scrupules qui aide à son maitre pour se sentir supérieur.

Molière est de peindre après nature, et il arrive souvent de négliger l’intrigue.

Il construit des intrigues philosophiques autour un personnage central, ex : Don Jean, L’Avare.

Dans les comédies de Molière on trouve un tableau complet de la société de son temps. Il ridiculise les personnages de la cour et les critique ; « Le Misanthrope ». Il fait de même avec la bourgeoisie aisée parisienne qui est le cadre habituel de ses comédies. Le langage des personnages est selon sa position sociale.

Molière a créé des types immortels qui dépassent le temps : L’avare, l’hypocrite, bourgeois et marquis vaniteux.

Tous ces procédés aboutissent au rire. La comicité est toujours liée à la réalité.

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